Pour notre dernière journée en Islande, nous avons le choix, ou de rester visiter Reyjkiavik la journée ou de rouler 300 km vers le nord pour prendre notre revanche sur la péninsule de Snaefellsnes, celle la même que nous avions tenté d'atteindre le premier jour de notre arrivé et ou nous avions fini embourbés en pleine tempête de neige. Comme on aime pas les échecs, on choisi l'option n 2. Sur la route, le temps est un peu mitigé et ébranle notre confiance du début de journée, mais finalement, le temps se lève, nous aurons même la plus belle journée de toute la semaine.

Les falaises d'ou nous aurons la chance d'apercevoir une baleine au loin.

Le mont Snaefellsjokull, c'est a partir de ce mont que Jules Vernes a débuté son voyage au centre de la terre.

Pour la première fois depuis que nous somme en Islande, nous mangerons dehors, le soleil nous réchauffe, pas de vent, pas de neige, le pied quoi!

La vue depuis notre cuisine:

Notre dernière journée en Islande s'acheve, il est temps de rendre Igloo a son propriétaire. Pour notre dernière nuit, nous avons réservé une chambre dans la même guesthouse qu'a notre arrivée, petit malentendu, la guesthouse est complète, il nous envoi donc chez une amie, finalement, on ne perdra pas au change. Ça nous fait râler pour notre dernier soir de ne pas pouvoir partir a la chasse aux aurores, avec un ciel si dégagé... Après un petit conciliabule, on se renseigne sur les tours organisés pour aller voir les aurores: départ 22h, 1 heure 30 de route pour s'éloigner de la pollution lumineuse de la ville, une heure d'observation puis retour ... l'idée de se retrouver dans un bus avec pleins de touristes ne nous enchante pas trop. On retourne le problème plusieurs fois, juste en face de nous, une agence de loc de voiture... On finira par en louer une  et partir a notre propre chasse aux aurores. Décidément, on est devenus complètement addict !

Pierre au volant de notre nouveau bolide! Il a eu du mal a la rendre le lendemain ;)

Encore une fois, la chance était avec nous...

Un bien beau cadeau pour notre dernière nuit en Islande. Nous en avons pris pleins les yeux durant cette semaine bien remplie au pays de la glace. Le temps nous aura mis a l'épreuve plus d'une fois, mais c'était le prix a payer pour profiter de ces magnifiques paysages enneigés. Voila, l'Islande c'est fini, merci encore de nous avoir suivi.

Bientôt une vidéo de notre périple. Merci encore d'etre fidèle a nos aventures! Elles se font plus rare certes, mais c'est toujours un plaisir de vous les faire partager.

Pour nous rendre a Saigon (Ho chi  min), nous réitérons l’expérience du bus de nuit, et c’est définitivement pas notre truc. Douce nuit bercés par les klaxons et les coups de freins brutaux ou alors les arrêts pipi dans la pampa au bord de la route, ou même si t’as pas envie, tu dois t’obliger, car tu ne sais pas quand sera le prochain arrêt… Bref, encore une fois, 11 heures de régalade. On arrive à Saigon à 7h du matin, un peu tôt pour trouver une guesthouse avec des chambres libres. Il nous faudra patienter jusqu'à 11h, en mode zombies dans les rues de la ville. On se pose sur un banc, je commence à m’assoupir sur les genoux de Pierre et la on se fait rappeler a l’ordre, apparemment c’est interdit ! Ok, on se remet à déambuler …

La ville se  divise en 19 arrondissements et 5 districts possédant une superficie de 2 090 km² pour une population de 7 400 100 habitants. Autant vous dire que ca grouille par ici. La chaleur est écrasante, ajouté au taux de pollution élevé et au bruit, vous avez le trio gagnant pour un mal de tête assuré.

Vietnam telecom:

Nous ne passerons que 2 jours dans la ville. Le soir, les rues sont très animées, tout le monde est dehors, il y a des cours de gym en plein air, les parcs de jeu pour enfant sont pleins a craquer a 21h le soir ! Nous verrons même un unijambiste danser le gangnam style… J’ai bien pensé faire une photo mais c’était peu être de mauvais gout ;)… quoi que

Saigon by night:

Le lendemain nous irons visiter le musée des crimes de guerre. Le musée abrite d'innombrables objets, photos et images qui documentent le sujet des crimes de guerre des Américains (Il omet cependant d’évoquer les tortures commises par les Viêt-Congs  à l’encontre des Vietnamiens du Sud et des Américains..) Ces documents illustrent le meurtre des civils, les effets des bombes chimiques, le massacre de prisonnier et les effets de la guerre dans le Nord du pays.  Les vietnamiens ont énormément souffert de cette guerre, nombreux sont ceux qui en portent encore  les stigmates. 

Il y a notamment toute une galerie consacrée aux victimes de l’agent orange, un herbicide extrêmement toxique rependu en masse par les américains pendant la guerre. Ces herbicides furent utilisés pour détruire les forêts et ainsi empêcher les insurgés Vietnamiens de se cacher, pour détruire leurs récoltes, mais aussi de dégager les abords des installations militaires américaines et y prévenir les attaques. Les effets secondaires de ce produit sur l’homme, sont abominables, malformations monstrueuses, cancer, leucémie… 40 ans après, de nouvelles victimes voient encore le jour… Les images sont carrément insoutenables.  Nous verrons même des fœtus difformes conservés dans du formol. Un peu trop trash a notre gout…

Pour ceux qui se demande : mais c’est quoi la guerre du Vietnam ? Un petit rappel historique qui ne fait pas de mal. C’est l’explication la moins compliquée que nous ayons trouvé sur le net.

 http://www.decouverteduvietnam.com/guerre-vietnam.html

Nous ressortirons de ce musée un peu abasourdis par toutes ces images d'horreur. Le message de propagande est bien passé : La guerre c'est mal, les américains c'est des vilains.

S'en est donc fini pour le Vietnam, après 3 semaines , nous l'avons parcouru du nord au sud, des rizières aux plages, de la pluie au soleil... C'est un magnifique pays certes, mais nous n'avons pas tellement accroché. Difficile ici de sortir des sentiers battus et des circuits touristiques, a moins d'avoir beaucoup d'argent et de temps. Par contre, rien a redire sur la nourriture, un vrai régal. En ce qui concerne les gens...... ils peuvent etre adorables comme detestables, tout depend de l'endroit ou tu te trouves. Mais ya pas a dire, c'est dans les endroits les plus touristiques qu'il faut se mefier le plus des arnaques. Maintenant, cap sur le Cambodge!

A bientot!

Réveil aux aurores dans notre petite guesthouse, bercés par le doux bruit des RAFALES de vent. Notre tramontane peut aller se rhabiller. On peut dire qu'ici, ça fait plus que décoiffer. Première mission du jour, récupérer notre véhicule qui sera notre maison roulante pour la semaine. Hey oui, on a toujours pas fait le deuil de Bumbo.

Il s'agit d'un fourgon aménagé que nous baptiserons Igloo. Confort sommaire, petite glacière, réchaud, banquette et chauffage pour la nuit... ça peut servir... Un petit tour au super marché et nous voila opérationnel pour prendre la route. Pain de mie : ok, Noodle soup : ok, poisson en tube : ok ( oui c'est une spécialité ici ;) )

Avant de partir sur la route du sud, on décide de faire une petite boucle plus au nord. Ce petit ''détour'' a bien failli de transformer en P..... de cauchemar! Quelques mots pour vous plonger dans l'ambiance: Tempête, -10 degrés, pluie, neige, dépannage, morue... En gros voila le début de notre road trip. Nous avons roulés deux heures en direction de la péninsule, le temps devenant de plus en plus mauvais jusqu'a ce retrouver en pleine tempête de neige, visibilité a deux mètres, impossible donc de jouir des paysages environnant, puisqu'on ne les voit tout simplement pas !

Storm is coming!!!!!

On décide finalement de faire demi tour pour s'eloigner du mauvais temps, les routes devenant difficilement praticables. Dans l'idée, c'était plutôt raisonnable sauf que l'on s'est embourbés en voulant faire le demi tour, Igloo se retrouve dans son élément, les roues entièrement ensevelies sous la neige. Dans notre malheur, on s'est embourbés a deux pas d'une dépanneuse qui était déjà en train de sortir une voiture d'un '' mauvais pas''. C'est dans ce genre de moment que l'on se demande pourquoi on a décidé de partir en Islande en plein mois de mars... Un peu farfelu comme idée.

Mmmm, un ptit pipi derriere un rocher en pleine tempete... what else?

Sur le chemin du retour, le temps se lève et la beauté des paysages nous fait vite oublier les mésaventures précédentes. Des étendues de blanc a perte de vue, un sentiment d'etre seuls au monde, perdus en plein milieu de l'Alaska. C'est magique. On se prend un peu pour des explorateurs de l'extreme.

Ici les chevaux islandais sont très présents, petits trapus et très résistants, ils sont la fierté du pays, tout croisement est prohibé. Ils sont la seule race a avancer de 5 façons différentes et sont essentiellement utilisés a but récréatif et pour les cultures.

On décide de dormir non loin du parc de Pingvellir. Nos rêves d'Aurores boréales s'envolent aussi vite que la vent balaye les flocons de neige. On se retrouve encore en plein milieu d'une tempête. C'est pas un temps a mettre un pied dehors. Pour une première journée, on peu dire que l'on s'est mis dans le bain direct!

Enfin Le moment tant attendu, le FUTURE MUSIC FESTIVAL. Ca fait deux mois que nous avons acheté les places. On s'est saignés, ça nous a couté en tout, 10h de cueillette de fleurs chacun... Ca tombe bien, lundi est un jour férié en australie, la fête de travail, donc le boss nous donne un congès de trois jours, ce  qui nous permettra de fuir Toolangi l'espace d'un long week end. C'est un évènement pour nous, ça fait juste 31 jours que nous avons élu domicile dans cette petite bourgade, que dis je ... ce lieu dit de 871 habitants. On a un peu l'impression d'être deux campagnards qui vont se rendre à LA VILLE, l'aventure quoi!

On quitte donc Toolangi samedi matin , laissant dérrière nous ce micro climat froid, humide et pluvieux qui commençait à nous faire sombrer peu à peu dans la dépression. La première chose que l'on fera en arrivant au camping à Melbourne c'est un décrassage complet du van  et de nous même par la même occasion. 31 jours que nous n'avons pas pris une douche chaude, condamnés à se doucher au goutte à goutte avec notre douche solaire qui n'est jamais chaude étant donné le climat à Tooolangi et dont le débit s'apparente à une fuite de robinetterie entartrée. Donc imaginez le bonheur! C'était notre moment relooking à nous. On aurai du prendre une photo avant après. Je suis rentrée dans les sanitaires avec le cheveu frisottant à souhait, des traces de boue sur le visage, les ongles noircis par la terre, et j'en suis sortie métamophosée! haaah, les petits plaisirs de la vie. Ceux qu'on appreci  à leur juste valeur  que lorsqu'on en a été privés trop longtemps!

Le festival commence dimanche à midi pour se terminer le soir à 10h30. Ca nous laisse une journée d'avance pour profiter du soleil de Melbourne. Ca tombe bien, il y a le MOOMBA ,un festival gratuit en plein coeur de la ville, avec des airs de fête foraine. On foulera notre premier dance floor. Moment très particuliers, puisque c'était une sorte de Disco silencieuse. Casque sur les oreilles, musique à fond, tout le monde danse sans pouvoir se parler. On se serait cru à une teuf pour muets. Vu de l'extérieur c'est carrément drôle, on vous laisse regarder:

Il y avait même un contest de wake board  sur la yarra river.

Dimanche, LE jour tant attendu! Nous ne serons pas déçu. Super festival, énormément de monde, trop même. Le site est immense, on trouve même des manèges de fête foraine dans le festival, pleins de jeux, une scène avec un dance floor mousse. C'est un défilé de mecs body buildés et de filles péroxydées en mini shorts. On rentre sagement à 10h 30 à la fin du festival. Pas d'excès , en même temps, à  8. 50 dollars ( soit 6.50 euros) la bière, on a pas trop eu le choix!

Les artistes que l'on a pu voir: Chase and status, Jessie J, Skrillex, Fat boy slim, Porter Robinson, Knife party, Die Antwoord, Aphex Twin, Gym class heroes...

C'est requinqués que l'on va revenir à Toolangi pour affronter nos deux dernières semaines de boulot.

Ps: dédicasse à mot poto Vince, regarde qui j'ai croisé par le plus grand des hasard, au milieu de milliers de festivaliers...

Et on souhaite un très bon anniversaire à maman Catherine !

Au programme aujourd'hui, China town, quartier très animé de sydney! Journée  idéale pour faire les bolosses... d'abord on s'attable dans la rue principale , pris d'une soudaine envie de nouilles. Le resto est.... comment dire... typique... on prend deux plats différents, au final elle nous sert deux pâtées.. euh deux plats identiques si ce n'est le contenant. Moi dans une assiette, pierre dans un bol. Mais les deux on a eu l'impression de manger de la pâté pour chat... même celle de Tagada semble meilleure ( le chat que l'on garde à Coogee).

MMMmmm fort de cette nouvelle expérience culinaire, on va essayer de digérer en se balladant dans un grand marché couvert. Je me suis régalée, hello kitty partout, du kitch en veux tu en voilà... le marché est immense, on y trouve toutes sortes de gadjets , et un marché de fruits et légumes.

On en profite pour se faire tirer le profil par un " artiste ambulant". En moins d'une minute il te découpe ton profil sur un adhésif...c'est bluffant, le résultat est plutôt ressemblant, il ne nous a pas loupé le pif en tout cas .

Puis notre premier musée !!! celui du LEGO. Hey oui, c'est de l'art faut pas croire...

En ce moment, Pierre ne bosse que le week-end, et moi je suis toujours femme au foyer contre mon grès... on quitte la maison le 15 pour repartir sur la route. On va refaire une petite beauté à bumbo et on the road again!!

Bon cette fois, c'est notre dernier aurevoir à la maison de Coogee. Dernière nuit dans un bon lit, dernier petit dèj avec du lait frais, fini les douches chaudes, les pipi assis sur une lunette de chiotte... fini les tartes et plats au four. On avait pourtant repris quelques kilos... Parceque la vie en van, ç'est plus efficace que DUKAN. C'est le régime 0 proteînes et 0 produits frais et zéro sucreries ( parceque trop cher pour les sucreries, parceque frigo défectueux pour le reste)... peut être que je vais écrire un bouquin en rentrant... J'imagine déjà le titre: " ZERO " plutôt accrocheur je trouve.

La vue de la terrase derrière la maison ,et moi rédigeant l'introduction de mon nouveau livre... ;D

Donc aujourd'hui nous avons réintégré le van, Pierre bosse encore ce soir et demain donc on s'est garé non loin de son taf, et de notre ancienne demeure... c'est limite si on peu la voir de là ou on est. La séparation est ainsi moins brutale!

" Pauline, regarde, il y a une place qui se libère las bas pour garer notre van!"

Voila lundi on prend la route. Direction Melbourne, en longeant la côte. Du coup notre connexion sera moins fluide que ces dernières semaines!

Ancienne maison vs Bumbo ... Bon ok, c'est légèrement plus petit... ;)

A la demande générale de ma famille et avec l'autorisation exceptionnelle de Pauline, je poste pour la première fois un article sur le blog.

Voilà bientôt une semaine que nous travaillons dans cette ferme de fraisier qui se situe à Toolangi, à 1h au nord de Melbourne dans la Yarra valley. Cette ferme est la seule en Australie a posséder la licence pour vendre les boutures qui permettrons aux autres exploitations de cultiver des fraises. C'est aussi la plus grande de l'hemisphère sud.

Nous sommes toujours les deux seuls français à travailler avec des sri lankais, les pakistanais ayant abandonnés car le boulot est trop pénible pour eux. Le job est effectivement trés difficile. Nous commençons à 6h pour finir à 14-15h. Nous sommes continuellement en position "équerre", il fait 35°, les champs sont en pentes et une importante colonie de mouche nous chatouilles le visage. Une d'entre elle est même allé explorer la narine de Pauline! C'est assez comique de nous voir travailler, on  arrachage les fleurs, on chasse les mouches, on déguste les fraises, on recrache les mouches...et parfois même on les insultes : FUCKING flies!

Notez la musculature imposante du bras gauche de Pauline.

Nous nous entendons trés bien avec notre boss Paul ( Kooner de son vrai nom et il est indien en fait..) il nous aimes bien car nous faisons du bon boulot avec mention trés bien pour Pauline car elle n'hésite pas a traverser 3 rangés pour cueillir une fleur oubliée. Kooner a notre âge et nous avons une relation plus amicale que patron-employés. Amateur de cricket, son passe temps favori dans le champ est de jetter des fraises sur des cibles, nous inclus. Pauline a une nouvelle fan, une sri-lankaise qui apparemment n'a jamais vu de française, du coup elle la suit partout, et ne va faire pipi que si Pauline va faire pipi... L'inconvénient dans ce travail est que nous sommes loin de la ferme ( une heure de trajet) ce qui nous fait lever à 4 heures du matin et rentrer à 4 heure de l'aprem, les frais d'essence ( 12 dollars par personne) et aucune possibilité de dormir près de l'exploitation, celle ci se trouvant dans une zone à risque. L'endroit même ayant été dévasté en 2009 par les incendies les plus important que l'Autralie ai connu ( 173 morts) L'avantage c'est d'être payé à l'heure avec un patron qui ne nous met pas la pression donc pas de stress. On en profite pour se ramener des fraises le soir en rentrant du boulot.

Vous trouverez peut être mon récit moins palpitant que ceux de Pauline, c'est une première pour moi. Avec toutes ces histoires de grand froid à perpi, de crêpes et de feu de cheminée, on était presque jaloux, un peu de fraîcheur serait la bienvenue ici. Qu'à cela ne tienne, on va se faire la chandeleur nous aussi, ce ne sera pas au coin du feu , quoi qu'avec la chaleur du soleil, c'est à s'y mépendre. Remarquez que Pauline est capable de regarder l'objectif tout en faisant sauter sa crêpe!

                                                                                               Crêpe Super Héro

Big up à la famille et au potos, je pense bien fort à vous!

Pierre

Bon, on lève un peu la tête de nos fraisiers, pour écrire un ptit message et vous donner des nouvelles. On enchaîne 3 days OFF depuis vendredi. De quoi se reposer un peu, fêter l'anniversaire de Pierre et partir visiter un peu les allentours de la yarra valley. Pour l'anniversaire de pierrre, c'était une journée un peu pluvieuse, donc rien de trépidant, si ce n'est que l'on a récupéré notre paye !!! Plutôt contents, 2500 dollars pour douze jours de travail. Pour fêter ça, on s'est acheté un bon morceau de viande... ça faisait juste un mois qu'on avait pas vu la couleur d'un steack.

Pierre et son donuts d'anniversaire! ca vaut pas le bon gâteau de riz de Maman Catherine c'est sur... mais on fait avec les moyens du bord ;)

Aujourd'hui, nous sommes allés visiter le Yarra ranges national park, à Marrysville. De belles chutes d'eau, au milieu d'une forêt qui garde les stigmates des bushfires de 2009. Des hectares d'arbres morts, tout le long du chemin...La végétation se régénère à une vitesse impressionante. Des feuilles poussent même sur des troncs calcinés.

Une petite bouffée d'air pur qui nous aura fait du bien. On reprend le taf lundi. Vivement qu'on soit riches !

Merci à tous ceux qui nous envoi des ptits messages, même si on ne répond pas toujours, ça nous fait du bien de vous lire.

Wouaw, quelle journée riche en émotion, ça faisait longtemps que l'on avait pas autant fait chauffer l'appareil photo. Au début j'me souvenais plus trop comment il marchait, faute de ne pas s' en être vraiment servis très souvent  ces derniers mois! Dès notre réveil, on part voir les erskine falls

 Très jolies chutes d'eau, il y a une petite rando qui part des chutes, on se tate à la faire.... Oh et puis finallement non...Je vous laisse deviner pourquoi...

Ensuite, on est partis direction la Great ocean road,

Sur le chemin, on s'est arrêtés dans un petit village  Kennett river,réputé pour heberger bon nombre de koalas. Dès notre arrivée, on se fait prendre d'assaut par une horde de perroquets très peu farouches, qui sont venus se poser sur nous... surréaliste!

Je trouve ça plutôt classe le coiffu perroquet.

En s'enfonçant un peu plus dans la forêt d'eucalyptus, on a pu voir nos premiers koalas sauvages! Magiques, ils sont quand même assez haut perchés, et toujours aussi peu dynamiques! Mais qu'est ce qu'ils sont mignons! Au début, on avait peur de pas en voir un seul, en arrivant dans la forêt, je me précipitais sur les gens que je voyais descendre: " did you see koalas on the road ?" Mais il nous aura fallu peu de temps pour les aperçevoir!

C'était un peu comme dans un rêve, des koalas partout, des perroquets multicolores qui viennent se poser sur toi à peine tu tend la main... J'ai même pensé à un moment donné que si je me mettais à courrir vite et à sauter, je pourrai peut être voler...

Après avoir roulé quelques kilomètres de plus, on s'arrête dans une autre forêt d'eucalyptus,à Cape otway, et là, c'est une orgie de koalas, parfois dix sur le même arbre! on aura même le privilège d'en voir un uriner devant nos yeux ébahis :)

  Et encore on a du faire une sélection!

Petite promenade le long des côtes...

Tiens, pierre a trouvé une algue géante!

Pour finir la journée en beauté, on décide d'aller voir les douzes apôtres pour le coucher du soleil. C'est une des plus spectaculaire formation rocheuse du monde. A l'origine, il y avait donc douze formations rocheuses.Mais au fil du temps , l'érosion en a fait disparaitre 6. Il n'en reste donc que 6 aujourd'hui. Le paysage est à couper le souffle.

Ce soir, on va se payer une nuit en camping, pour faire nos backpackers de luxe... enfin juste pour prendre une douche chaude en fait, et pour nous c'est devenu un luxe! On y verra notre plus gros troupeau de kangourous, plus d'une soixantaine!

Ben le moins qu'on puisse dire c'est que ça nous change de Toolangi!

A demain pour de nouvelles aventures!

Après cet arcticle choc, on va quand même vous raconter un peu Port Lincoln. Pour y arriver, nous avons beaucoup roulé, sans trop nous arrêter, même pas du tout, car il n'y a vraiment pas grand chose a faire ni à voir. 5 heures de route sans croiser de ville, quelques villages fantômes rien de plus. Et encore et toujours le même paysage sec et ennuyeux...

H1                                         H2                                   H3                                   H4                                  H5... je dors

Une fois a port lincoln on ressort notre canne à pêche qui avait commencé a prendre la poussière. Et on deviens pas trop mauvais il faut dire, le premier soir, on a rencontré un petit papi, ravi de nous faire partager sa passion qui nous a donné pleins de conseils. Il nous a même donné sa pêche du soir, une sorte de baracuda énorme que nous nous sommes fait griller.

Le lendemain de la plongée en cage, nous passerons la journée avec nos nouveaux compagnons d'adrénaline, le couple de français rencontrés sur la Calypso, Antoine et Océane. Une bonne rencontre. Du coup on se sent moins seul, Bumbo aussi.  Ca fait du bien!

Nos journée sont rythmées par des parties de pêche endiablées ... ou pas.... La première partie de pêche a été plutôt miraculeuse. Ca ressemblait même plus à du braconnage tellement on remontait de poisson. Des petits saumons en plus! On avait donné rendez vous a notre papi rencontré le premier jour de notre arrivée, il était présent, toujours aussi gentil. Comme souvenir de lui, il nous laissera sa règle pour mesurer les poissons et son huile magique dans laquelle tu dois tremper ton appât pour attirer les poissons.

Cette matinée là, nous avons pêché 10 saumons, sans compter tous ceux que nous avons rejetté à l'eau. Et nous nous sommes fait un nouveau compagnon de jeu, pour le moins original: un lion de mer qui est resté avec nous tout le long de la partie de pêche attendant que l'on rejette nos poissons à la mer.

C'est quand même impressionant ces bêtes là! (Vous pouvez apperçevoir le lion de mer sur la photo où je pêche) Le midi au menu c'était donc filet de saumon au barbecue ( notre papi pêche m'a apprit a découper les filets) . yummi yummi!

Le soir c'est re-pêche, mais ce coup ci on a fait chou blanc. Pierre a essayé de pêcher le calamars, sans succès... On peut pas gagner à tous les coups!

On a un peu de mal à partir d'ici, c'est un peu une oasis au milieu du désert. On sait la route qui nous attend, les étendues de ... RIEN... donc on profite encore un peu de la civilisation.

Les gens ici sont adorables, toujours prêt à nos aider, toujours très curieux de savoir d'où on vient, pourquoi on est là depuis combien de temps...

Bref, c'est la belle vie!

Voila deux jours maintenant que nous avons atteint l'oasis d'Esperance. Après avoir traversé le Nullarbor, cette ville est presque un mirage. Elle compte les plus belles plages d'Australie. Petite ballade sur la jetée où nous irons dire bonjour à Sammy, une otarie qui a élu domicile sous le ponton.

Quand tu regardes la brochure de la ville, tu crois d'abord à du foutage de gueule : "non mais ils hallucinent, ils ont abusés de photoshop là, ça n'existe pas une eau si bleue..."

Et bien si, la preuve en image et sans trucages! Nous ajouterons désormais une nouvelle couleur à notre palette, elle s'appellera le "bleu esperance".

Salmon beach : avec un nom pareil, vous imaginez bien qu'on s'y est rendu aux aurores, cannes à pêches en main!

Twilight beach :

Vues panoramiques:

Ten mile lagoon:

Eleven mile beach:

On a essayé de faire quelques photos de prospectus... Légèrement crispée, pour le coup je sais pas si ce serait trop vendeur! On a fait une dizaine de prises, impossible de faire comme les filles de magazine... ça restera un mystère

On passera l'après midi sur cette plage, notre première baignade depuis bien longtemps ( hormis le requin blanc mais ça compte pas) on a ressortis nos maillots poussiéreux du placard et nos masques tuba.

Après ça, ça va pas être facile de retourner faire bronzette à canet beach...

Mais où sommes nous?

C'est parti pour une brève présentation...

pauline, 27 ans au moment des faits... actuellement infimière en service de soins intensifs sur la clinique st pierre a perpignan, diplomée depuis maintenant 6 ans ... et oui ca commence a dater! Plusieurs voyages au compteur mais jamais plus de 1 mois(thailande/indonésie/afrique/canada/etatsunis/angleterre/italie/rep.dominicaine/croatie).

Je ne sais pas qui m'a refilé le virus du voyage... mais je crois que c'est un mal incurable! 

mon caractère en trois mots : aventurière, curieuse, drôle dès fois... mouais il me semble que ca m'arrive qd même. Impatiente,dynamique et un peu capricieuse sur les bords. Bon ca fait plus de trois mots je vous l'accorde et encore je crois que j'ai pas fait le tour...

je pars pour cette incroyable aventure avec mon chéri

pierre, 26 ans... alors comment dire?? il conçoit des moules sur ordinateur pour outils d'électriciens et fabrique des tournevis. Voila en tout cas ce que j'en ai retenu ca devient toujours trop compliqué quand il me raconte en détail. Au jour du départ ca fera un an et 7 mois que nous serons ensemble.  Nous sommes partis une fois en vacances ensemble destination italie et croatie.

Sinon il est également connu sous le nom de DJ Haze. Dj dubstep qui s'est fait une place sur la scène perpignanaise et alentours. J'pense que ses platines vont lui manquer un peu mais ce sera vite compensé une fois la bas! Il a déja envoyé quelques mails pour essayer de faire quelques dates en australie... sait on jamais...

son caractère en trois mots ou plus: gentil, patient, drôle, curieux, un peu trop réservé parfois...

Voila pour la succinte présentation, vous savez maintenant a qui vous avez a faire.

La recherche de boulot à Carnarvon, la CAPITALE de la banane s'est avéré pluôt désastreuse. On peut dire que ce fut un échec cuisant! Enormément de backpackers ont eu la même idée que nous, ça parle français à tous les coins de rue... en principe c'est mauvais signe. Les fermes affichent toutes le même message froid et dissuadant: " NO WORK NO ENTRY" On fait quand même quelques tentatives sans succès.

Heureusement, dans notre malheur, on recroise la route de deux couples de Français rencontrés plus tôt sur la côte ouest. On fêtera donc tous les six notre" non-embauche" sur le bord d'une voie rapide ou nous passerons la nuit... L'endroit peu paraître glauque comme ça mais quand on est bien accompagnés finalement l'endoit importe peu.

On a même essayé de se faire embaucher sur un crevettier, 26 jours en mer, j'me voyais déjà avec mon ciré jaune et mes bottes , mais là aussi echec, ils ne prennent pas les couples sur les bateau. Un marin m'a bien offert de travailler sur son bateau, sur le champ, mais il était ivre mort, édenté, et chose bizarre, il n'embauchai pas Pierre, je ne préfère pas imaginer en quoi mon job aurai consisté........
Fort de tous ces refus, on décide d'aller tous les six passer quelques jours au bord de l'eau, à 70 km de là. A point Quobba:

C'est là que nous aurons notre premier apperçu de la petite barrière de corail. Whouaw!! Nous verrons même un Requin-tapis tacheté ( il est inoffensif, je rassure maman, je l'imagine déjà bondir sur sa chaise!) Voici un petit concentré de nos plus belles photos:

LE fameux Requin-tapis tacheté:

Ce fut un week end fort sympathique, il est temps de reprendre la route...

De gauche à droite: Pierre, Anouk, Loîc, Pauline, Caro, Alexis

A l'origine, on été sensé tous sauter en l'air... mauvais timing!

Pierre bosse toute la journée aujourd'hui, donc je suis partie en expédition en solo. Super soleil, donc qui dit super soleil....... dit plage. Je suis allée à celle de Manly, au nord de Sydney. Il faut prendre un ferry à circular quay et après 30 min de trajet, je suis débarquée sur le port. Le trajet est très agréable, on longe toute la baie de Sydney, on passe devant l'opéra et le harbour bridge. Il y a énormément de bateaux à voile ce jour là, je sais pas si c'est habituel ou si c'était une course?

Arrivée à manly, il faut traverser une rue marchande pour accéder à la première grande plage.

C'est le paradis du surfeur ici, les grosse enseignes comme rip curl, roxy, billabong pullulent dans la rue. Un peu plus et je m'achetais une long board... hey oui, elle était rose avec des roues transparentes et une baleines trop funky dessiné dessus. Il m'en faut pas plus pour vouloir me mettre au long board. Finallement je résisterai, je culpabilise quand même... Pierre travaille, je vais pas dépenser une journée de dur labeur... Après cette tentation esquivée, j'ai marché pour rejoindre une autre plage un peu plus loin: shelly beach, à l'abris des vagues , où l'on peu faire du snorkeling. Appareil photo sous marin au poing, je suis partie explorer ces fonds sous marins. Les photos sont toutes râtées, enfin presque, le poisson bizarre ci dessous, c'est celui qui se gonfle comme un ballon, enfin, il me semble, j'espère que beau papa ne va pas me contredire ;). Et l'autre photo, ben c'est un poisson trop rapide qui a disparu de mon champ de vision :)

J 'étais partagée entre la joie de la découverte et le flip d'une shark attack! En voyant les gens se baigner un peu au large, je me suis dit que ça ne craignait pas. Ce n'est que le soir, au détour d'une conversation avec un australien que j'apprendrai que la dernière attaque de requin s'est produite à shelly beach... Imaginez ma tête : " Oh really??" Shelly beach c'est FINI!

Sur le retour, c'est l'effervescence, un festival gratuit qui se prépare. THE festival, quatres scènes immenses, ça a commencé à 15 heure apparemment.

Du coup je rentre le temps d'une douche et je repars à la ville aussi sec. La foule est impressionnante. Comme artiste connu, je verrai Manu Chao et une certaine Washington. Bonne soirée même si je me suis fait un peu marcher sur les pieds.

Voila maintenant 4 jours que nous sommes arrivés à Melbourne. Nous avons pas mal roulé pour rejoindre " la ville" pour l'Australian day ( fête nationale de l'Australie). La route a été longue et ennuyeuse, beaucoup de ligne droite, très peu de village traversés. Melbourne et ses banlieues surgit soudain comme une oasis dans un désert dépourvu de civilisation. Ici, c'est la mission pour trouver un endroit pour la nuit, gratuit bien sûr... Jusqu'à présent, nous n'avions eu aucune difficultés à garer notre van au bord de la côte, mais ici, pas de parking gratuits au bords de l'eau donc c'est dans un parking de supermarché que nous élirons domicile. Ça peu paraître glauque comme ça, mais on y est très bien, la plage est de l'autre côté de la rue et le métro pour rejoindre la city est à 2 min à pied.La ville s'apppelle Chelsea, on met  45 min en métro pour rejoindre la ville. 

Nous sommes donc arrivés le jour de la fête nationale, soirée animée, concerts gratuits, pleins de gens déguisés aux couleurs de leur pays.

Bonne ambiance, mais à 22h, fin des festivités musicales. Il est temps de regarder le match Nadal vs Federrer sur écran géant en plein centre ville sur Federal square. La foule est impressionnante, ça parle anglais biensur, mais aussi espagnol, italien, français, chinois et j'en passe.... Melbourne est une ville très multiculturelle.

Pierre qui chante la marseillaise à un public en délire ;)   C'est un fake bien sûr!

En ce moment, c'est  donc l'open d'Autralie et c'est   à Melbourne que ça se passe. Le terrain de tennis se situe non loin de la city, nous sommes passés devant aujourd'hui, dans l'espoir d'apperçevoir une célébrité.... Rien...   J'embrasse au passage mon Papi Antoine que j'aime et qui je sais, regarde avec grand interêt le tennis à la télé !

Ce n'est donc que le lendemain que nous pourrons vraiment profiter de la ville en plein jour, sous 33 degrès. Visite du quartier "funky" de la ville : Fitzroy.

Pleins de boutiques plus originales les unes que les autres, des cafés et restaurants aux décorations vintages, des devantures de maisons hautes en couleur. Bref, un quartier très sympa dans lequel nous retournerons sans aucun doute. On a marché marché marché et encore marché...

Aujourd'hui fût une journée culturelle, plusieurs musées sont gratuits à Melbourne. Donc direction l'exposition sur l'histoire de la culture audiovisuelle. Toute l'histoire de la télé retracée ainsi que celle des  jeux vidéo. Nous avons ainsi pu avec nostalgie, se faire une petite partie de tetris , de sonic ou de mario bros... Ensuite on fera le musée de l'espace : Star voyager.

On a même pu se prendre le temps d'une minute pour Neo et Trinity dans Matrix avec un module de slow motion. ( bientôt la video)

Cette ville à la touche de folie qui manque tant à Sydney. L'ambiance y est beaucoup plus détendue . On s'y sent mieux en tout cas.

On pense rester encore quelques jours et repartir ensuite en quête de travail.

Petite dédicace à nos plus fidèles commentatrices de message:

Avant de quitter définitivement Melbourne pour s'engager sur la Great Ocean Road, nous voulions passer une petite journée à st Kilda, pour voir son marché de créateur qui a lieu tous les dimanches ( ça s'était plutôt MON souhait) mais surtout pour aller voir les pingouins qui, a la tombée du jour vont se cacher derrière les rochers de st kilda pier. Il ne nous faudra pas attendre trop longtemps pour voir ces petites bêtes au pelage bleu. C'est la plus petite espèce de pingouins au monde, seulement une trentaine de centimètres pour 1 kilo. So cute!

Mais où est charlie?

Un potager en plein coeur de la ville:

Après avoir dormis comme des clandestins sur un parking gratuit mais non autorisé aux "campeurs", on prend la route dès le lendemain, direction Torquay, la capitale du surf, on l'on peu trouver les vagues les plus redoutables. C'est d'ailleurs a bells beach, a qqes kilomètres de là que chaque année, les plus grands surfeurs du monde entiers se donne rendez vous pour la rip curl cup. Elle a lieu début avril, on la loupe de peu. Je pense que quand tu habites à Torquay, tu te dois d'être surfeur,ça doit même surement être imposé par une loi je pense ;) et puis en plus il se dit que l'âme de Rip Curl vit là bas,c'est vous dire.

 
Demain direction la Great Ocean road, en espérant que le soleil soit au rendez vous.
On souhaite un super méga happy birthday à ma maman chérie que j'aime et qui me manque! avec un petit jour de retard, faute de connexion!
 
 

Direction Cap legrand national park non loin d'Esperance ( 40 km ) . Ce parc est splendides, des plages paradisiaques, des poissons multicolores, un sable immaculé.

la plage de Hellfire:

 Little Hellfire:

La plage de Lucky bay:

Thistle cove:

Petite partie de pêche règlementaire durant laquelle nous remonterons d'étranges poissons. Nous nous trimbalons toujours notre guide de pêche sur nous, pour identifier les poissons que l'on attrape. Du coup c'est assez folklorique, quand on sort la prise de l'eau.

D'abord il y a la phase étonnement : " hu... c'est quoi ce truc ?"

Puis vient la phase d'extase: " wahou, t'as vu il a une crête, des rayures bleue et des pois roses!"

Ensuite la phase de peur: " Fais gaffe, il est peut être venimeux!"

Tout dépend de l'heure, il y a la phase morfale: " Tu crois qu'il se mange?"

La phase éducative ou on court chercher notre bouquin pour l'identifier. Imaginez avec déjà toutes ces phases, le poisson commence à faire la tronche!

Puis on termine par la phase d'attendrissement: " Non, il est quand même trop beau, on peut pas le tuer et puis regarde , on dirait qu'il parle..."

Nous passerons la nuit dans ce magnifique parc naturel, il y a deux campings sur le site, très nature qui fonctionnent grace à une éolienne et des panneau solaires. Il faut toutefois payer 9 dollars par tête pour rester dormir là. Il y a des kangourous partout dans le campement, Ils se baladent entre les voitures et viennent même lécher le barbecue...

Le lendemain, on décide de faire un truc de sportif, le farniente ça va un peu, mais il faut que l'on se maintienne en forme donc on fait l'ascension du Frenchman peak, une sorte de gros cailloux qui nous offre une vue panoramique sur le parc. L'ascension est un peu rude mais ne dure que deux heures allez retour.

On pense bien fort à vous!

La route qui va nous conduire au karijini national parc est en quelque sorte un avant goût de ce qui nous atttends. 600 km à parcourir entre Exmouth et le parc. Si les 400 premiers km sont ennuyeux, c'est après que les paysages deviennent interessants, collines rouge vif, beaucoup de relief et de couleur. Tant mieux, du coup les bornes sont plus faciles à digérer.

Nous traverserons bon nombre de rivières asséchées, il faut savoir que nous sommes en période de dry , autrement dit, saison sèche, En saison des pluies, beaucoup de routes sont impraticables par ici.

De nouveaux animaux bordent le long des routes, des moutons roux !! leur pelage étant coloré par la terre, à la façon d'un Crazy color n°006 " roux mylène", des vaches aux oreilles de lapin croisée avec un dromadaire, et d'inombrables rapaces en tout genre.

Nous voila enfin arrivés au KARIJINI NP décrit comme le plus beau parc du Western Australia. Il nous faudra encore traverser une dirt road de 40 km pour profiter des gorges. Autant vous dire que 40km de dirt road, c'est juste l'enfer. On ne peut pas rouler à plus de 30 km, sinon le van se désagrège tellement il vibre. La chaleur est écrasante mais interdiction d'ouvrir les fenêtres, car la dirt road est principalement constituée de terre, rouge vif pour celle ci, donc si tu ne veux pas ressembler à une écrevisse et avoir de la terre rouge jusque sur tes poils de nez, il est fortement conseillé de fermer les fenêtres. C'est donc au bord de la crise d'épilepsie , et les larmes aux yeux que nous arriverons enfin à destination.

Le parc est en fait constitué de nombreuses gorges, que l'on peut explorer en randonnée. La saison ne s'y prête pas ( car l'eau est glaciale) mais pendant l'été, il est possible d'y faire du canyonnnig. Nous nous contenterons donc de les explorer, jusqu'à la limite du possible, si on avait eu un papa Hervé à porté de main, on aurai pu pousser la découverte un peu plus loint. Mais ce que nous avons pu voir etait déjà pas mal du tout. On se serai cru dans indiana jones, à devoir escalader, marcher dans les gorges avec de l'eau à la taille, parfois c'était plutôt un remake de spider man, à s'accrocher aux parois glissantes. C'était vraiment grandiose, l'immensitée des gorges est à couper le souffle. Ca  nous fait oublier cette P..... de dirt road!

Beaucoup de photos, mais quand on aime, on ne compte pas, pas vrai?

On restera deux jours au parc pour pouvoir explorer toutes les gorges, enfin presque, il nous en manquera une pour  laquelle il fallait faire 50 km de dirt supplémentaires... Pas le courage! et je pense que bumbo n'y aurai pas survécu!

Pierre et Pauline les aventuriers jusqu'au bout de l'extrême.

Sur la dernière photo, vous pouvez admirer une Pauline en grande difficulté!

 Anecdote: Nous avions omis de vous parler de notre nouveau compagnon de voyage que nous avons baptisé "itchie". C'est assez courant en australie de voyager avec une tierce personne pour partager les frais, on appelle ça un lift. Sauf que dans notre cas, notre "lift" n'est autre qu"une souris qui a élu domicile chez nous depuis maintenant un mois! Elle peut être assez bruyante quelques soir mais parfois elle sait se faire oublier. Elle est même venue nous faire un ptit coucou un jour en sortant sa tête tout près de celle de Pierre. Bref, je commence presque à m'attacher, mais Pierre est formel, si elle viens à mourrir emprisonné dans la tôle, nous devrons terminer le voyage avec une odeur de souris crevée dans les narines. Donc nous avons pris une décision.... La "mouse trap" notre bonne vieille tapette à souris. On commence les hostilités ce soir avec un petit pincement au coeur... C'était peut être tout simplement une souris baroudeuse qui révait de visiter le nord de l'Australie? On ne le saura jamais...

La suite dans le prochain épisode...

Nous souhaitons un bon anniversaire à tata thibaut !

ptit cadeau, la vidéo du requin baleine:

Mais au fait ça veut dire quoi c'est la fin des haricots?

Au siècle dernier, on distribuait dans les internats des haricots aux élèves, quand on ne savait plus quoi leur donner en guise de nourriture. En effet, le haricot était considéré comme un aliment de base, voire médiocre. Quand il n’y avait même plus de haricots à manger, c’était la fin de tout. C’est de là que provient l’expression "C’est la fin des haricots" que l’on emploie quand on veut signifier que "c’est la fin du monde", souvent de façon ironique.

Ca y est, fini les haricots pour moi et les maïs pour Pierre. Ces trois semaines passées à Kununurra sont passées extrêmement vite! Nous avons fait de bonnes rencontres. 3 semaines à dormir dans le bush sans être inquiété une seule fois par les rangers.Je vous imagine déjà: Baaahh trois semaines sans pouvoir se laver..... Ils sont quand même dégueu... Que nénni, nous avons pu prendre une douche chaude tous les soirs, en nous faufilant discrètement dans un camping pas loin du centre ville. Entre boulot, journées au bord du lac, soirées crêpes entre amis bushcampers, nous avons passé un agréable séjour.

Kununurra en quelques chifffres:

4000 dollars gagnés à nous deux en trois semaines.

4 nouveaux amis dans notre carnet d'adresse!

Des milliards de haricots passés entre mes mains et une multitudes de maîs castrés pour Pierre.

4 crocodiles vus de nos yeux vus!

L'aubergine n'a rien a faire dans l'histoire me direz vous, c'est juste un légume invendu car "oversize" que j'ai pu récupérer au boulot, car NON, ils ne font pas que des haricots!

Un record de la semaine de boulot la plus longue avec 63 heures pour moi, de quoi devenir fou! Je crois que le volume de mon cerveau a nettement diminué après toutes ces heures à regarder des haricots défiler dans un état proche de la catatonie... J'ai tout essayé, musique à fond, silence absolu, Pierre m'avais même téléchargé un livre audio... ( attention, à ne jamais écouter après la pause déjeuné, effet soporifique garantit!) Finallement, le meilleur moyen de faire passer le temps plus vite est de mettre son cerveau sur pause et de temps en temps laisser libre cour à ses pensées mais jamais des trucs trop grave ou important. Toujours rester dans le domaine du superflu.Le meilleur sujet étant:

Combien d'argent je vais gagner cette semaine? celui ci obtient la palme d'or parcequ'il pouvait m'occuper l'esprit au moins trois heures durant: le temps de calculer la somme, il me fallait bien une heure, entre les haricots et les comptes, mon cerveau frisait la surchauffe! une fois le montant trouvé, il ne me fallait pas plus de 5 min pour l'oublier... alors rebelotte, après je m'attaquait au salaire de Pierre, et au moment d'aditionner les deux... " Merde j'ai gagné combien moi déjà?" Quand je vous dis que j'ai perdu quelques neurones sur ce tapis roulant!

Pauline et ses haricots:

Pierre et ses maïs:

Ci dessus nos amis bushcampers: Delphine et Aurélien

Nous quittons donc Kununurra, prononcez Kananarra si vous voulez vous faire comprendre par un Australien!

Après 600 km parcourus, arrêt vers Pine creek, nous sommes maintenant dans le Northern territory, nous avons donc changé d'état et rajouté 1h30 à notre montre. Nous remontons tranquillement vers Darwin, où nous prendrons l'avion le 4 direction les Philippines. Il nous tarde vraiment ces "vacances dans les vacances" On est impatient de retrouver les parents de pierre, de dormir dans un vrai lit et de manger autre chose que des pâtes et du riz!

a bientôt

 Quand il faut y aller, faut y aller, c’est partit pour  1650 km pour se rendre dans le centre de l’Australie et pouvoir admirer LE cailloux, l’emblème du désert Australien. La route est particulièrement ennuyeuse, ce n’est pas l’idée que l’on se faisait de la route de  l’out back, on se voyait déjà traverser un désert de sable rouge, avec une trainée de terre a l’arrière de Bumbo. En réalité, le route est goudronnée tout le long et le paysage n’a rien du désert comme on se l’imagine. C’est une étendue de buisson et d’herbe sèche sur des milliers et des milliers et des milliers….. de km. Le moindre changement de décor nous interpelle (forcement, on s’ennui tellement) et deviens prétexte a sortir de la voiture pour faire une photo.

Ici, les devil’s marbles (billes du diable) de gros blocs de calcaires tenant en équilibre, comme sorties de nulle part.

L’U.F.O center, considéré comme la capitale australienne des ovnis, qui se trouve être juste une road house qui vend pleins d’objets a l’effigie des petits hommes verts.

Sculpture geante:

Une fois arrives a Alice Springs, ville de  plus de 26 milliers d’habitants, au milieu de nulle part (combien de fois on a pu se faire la réflexion avec Pierre : mais il faut être dingue pour habiter un endroit pareil !) On se pense sortit d’affaire mais pas du tout, il nous reste encore 500 km pour arriver au parc d’Ulurru. Nous ne nous attarderons pas trop dans cette ville, il nous reste encore de la route. Juste le temps d’acheter quelques vivres, d’hésiter un peu devant une enseigne mac Donald…. Et résister…  voir un mac do après tant d’heures de route sans croiser une once de vie, c’est un peu comme un mirage.

Nous arriverons finalement  au parc le, nous commencerons notre visite par les monts Olga, un étonnant groupe de rochers arrondis, a 35 km a l’ouest de l’Ulurru

Et nous irons ensuite admirer l’Ayers rock (Uluru), cet imposant cailloux qui mesure 3.6 km de longueur et s’élève a 348 m au dessus du plateau sablonneux qui le supporte. Il est possible de gravir l’ayers rock, une corde est mise à disposition car la montée est rude et les accidents sont fréquents (35 morts à déplorer durant l’ascension du caillou) Cependant ce rocher est un site sacre pour ses propriétaires, les Anangu. Sa dimension symbolique est telle qu’il ne doit pas être foule par des pieds humains. Les aborigènes  demandent donc de ne pas grimper, par respect pour leurs croyances. Nous ne le ferons donc évidemment pas, mais nous avons été surpris du nombre de personnes qui grimpent malgré tout. Mais pourquoi n’interdisent t’ils pas l’accès me direz vous ? C’est en projet. Mais les professionnels du tourisme sont convaincus que la fréquentation baissera brutalement si le rocher était ferme.

Un PETIT détour de 300 km nous mènera aux Kings canyons que nous ferons le lendemain.  Nous opterons pour une balade de 6 km sur la crête, les paysages sont magnifiques, les vues sont spectaculaires. Le chemin longe les sommets et nous mène jusqu’au ‘ Garden of Eden’ un écrin de verdure avec un point d’eau niche au cœur du canyon.

Ca valait le coup d’avaler tous ces km. Il est donc temps de rebrousser chemin et direction la cote Est, Let’s go, plus que 2600 km…

Pour notre derniere soiree dans l'outback, un repas special s'impose, nous vous presentons le mc polin'OZ.

Nous avons maintenant dépassé les 10.000 visiteurs ! Nous pensons fêter ca ce soir avec un bon verre de piquette et peut être bien (folie) un paquet de chips… En tout cas merci a vous tous qui suivez ce blog, merci pour vos commentaires qui nous font toujours autant plaisir.  Tachez de ne pas nous oublier, on ne sera de retour en France que pour l’été prochain.  On pense toujours autant a vous ! Et un grand merci a Steffen et Christine sans qui ce blog n’aurai pas été aussi bien alimente, car c’est a eux que l’on doit la connexion internet gratuite.

A bientot!

Petit récapitulatif, depuis notre retour des Philippines, nous avons donc parcourus 5000 km pour visiter le centre et enfin rejoindre la cote Est. Pour vous faire une idee plus précise, c'est comme si nous avions fait Paris/Dakar. A raison de 6 a 8 heures de voiture par jour... plutôt indigeste sur la fin. On arrive donc a Townsville ou nous ne nous attarderons pas, juste un petit coup d'oeil a la rockpool, petite piscine naturelle non loin du centre ville.

On se croirai pas a Malibu , hein?

et on remonte un peu la cote pour arriver dans un village appellé 'Rollingstone'. On passera la nuit dans un camping gratuit au bord de l'eau.

Le lendemain nous irons au parc Paluma ou coule une rivière. C'est un peu un 'Duilhac' en Australie ( Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le nom d'un coin magnifique vers chez nous ).

Paradise waterhole:

The slides rocks:

Garçons+ Rivière = barrage

Put your hands up in the air ! En bon français que nous sommes, il a fallu qu'on fasse la chenille ;)

Little crystal creek:

De l'eau, du soleil, des toboggans naturels, il ne nous en faut pas plus pour passer une bonne journée. En plus nous avons retrouvé nos deux potes de Kununurra, Delph et Aurel.

Bon maintenant que l'on sait que l'on est embauché, c'est l'esprit plus léger que l'on va essayer de tuer le temps. Nous avons 6 jours a attendre, c'est pas grand chose, mais quand le temps se gâte, ça paraît une éternité!! Les deux premiers jours ont quand même été ensoleillés donc on a pu profiter de Bunburry, une ville à 40 km de Donnybrook, réputée pour son importante colonie de dauphins, pas moins de 100 bottlenoses dolphins vivent dans la baie.

On a donc erré dans la ville de Bunburry, de parties de pêche en parties de pêche... On en a également profité pour visiter le parc de Wellington ses lacs et ses piscines naturelles.

C'est vendredi que je connaîtrait enfin mon heure de gloire, appelez moi désormais" wonder fisher women". Les pêcheurs de Bunburry n'ont qu'à bien se tenir.

Vous remarquerez que l'on a customisé la table du " séjour" ça manquait un peu de pois chez nous...

Nous commençons le boulot mardi, c'est la première fois que nous sommes aussi impatients de travailler, les deux derniers jours, on a  bien cru mourir d'ennui. C'était à la limite de la tempête sur Bunburry. D'habitude, ça me dérange pas la pluie, quand je suis chez moi tranquille au chaud, que je peux matter un film, faire des gâteaux, lire un bouquin,me connecter sur internet... Sauf que là, la réalité est toute autre. On est enfermé dans notre boite à sardine, ça sent l'humiditée, on a pas de télé, plus de batterie sur l'ordi, ça fait juste quatre jours que l'on ne s'est pas lavé, je joue en boucle mes morceaux les plus déprimants à la guitare (et mon public sait bien combien j'en ai à revendre!) Pierre lit pour la troisième fois son science et vie acheté à l'aéroport le jour de notre départ de France.  Et c'est toujours avec autant d'enthousiasme qu'il me fait partager sa lecture :" tu savais Pauline que l'on pourrai peut être guérir le parkinson avec une transplantation de flore intestinale?" S'en est trop, je craque !! Reste plus qu'à faire semblant de dormir, peut être que ça passera plus vite?

Et on souhaite un super méga génial anniversaire à papa Hervé!

Les parents de Pierre ne sont pas venus aux Philippines les mains vides, ils nous ont porté des lettres et des vidéos provenant de nos proches. Mais pour pouvoir accéder à ces précieux messages, il nous faudra d'abord remporter l'épreuve de confort. Après une série de 4 épreuves, c'est finallement Pauline qui a remporté le totem...

Course d'obstacles:

Lancé de noix de coco:

Epreuve d'équilibre et enfin l'épreuve finale se jouera entre Pierre et Pauline,endurance au sommet d'un cocotier:

Après plus de 4 heures, Pierre a finalement laché prise, c'est donc avec beaucoup d'émotions que Pauline à pu découvrir son colis...

Mais il n'y a pas vraiment eu de perdant, Pierre a eu droit à une excellentissime vidéo de la part de son fréro et de sa belle soeur Edith. On s'est vraiment bien bidonné en la regardant! vous avez assuré! Tony, on ne te connaissait pas de tels talents d'acteur et Edith, le ventre rond te va a ravir, on y a vraiment cru. Un grand merci à vous tous pour ces preuves d'amour qui nous vont droit au coeur. Ca fait du bien de vous voir et de vous entendre vous nous manquez.

Nous sommes actuellement à Dumaguete sur l'île de Negros, bientôt un post à ce sujet . Aujour'hui nous avons vécu quelque chose d' ENORME !! on vous laisse un peu mariner avant de vous balancer les photos.

Maintenant quatres jours que nous avons débarqué au sud de l'île de Negros, dans la ville de Dumaguete. on est un peu loin de la tranquilité de Palawan, fini le bungalow les pieds dans l'eau, on est plus en mode backpackers, dans une auberge au coeur de la ville. Changement d'ambiance. L auberge a son propre club de plongée et propose des excursions sur Apo island, réputée pour ses fonds sous-marins, on ne s'en privera pas!

Premier jour, nous nous rendrons donc sur cette fameuse Apo island pour la journée, au programme, trois plongées, toutes plus merveilleuses les unes que les autres! les fonds sous marins sont bien plus riches qu'à Palawan, beaucoup plus de vie et les coraux sont d'une diversité incroyable. Un "concert de sensations" comme dirait ma nièce adorée ;)

Je vous présente le nudibranche ( limace des mers) que nous avons baptisé " la paulinus", car c'est moi qui l'ai trouvé ! :) Il faut savoir que cette petite bête mesure 3 cm. Il en existe des milliers de variétés, certaines plus rares que d'autres, et Sophie, notre experte en Nudibranche n'avais encore jamais vu celle ci. Je parle de la photo de gauche... ;)

Nous devons ces magnifiques photos a Hervé, celle de la tortue est made by Sophie. Vous avez pu remarquer la différence de qualité! au passage, j'en profite pour adresser un ptit mot au père noel français: je veux un canon 7D !!  ;)

Nous y verrons des tortues, du corail mou, du corail dur ( ne me demandez pas de les nommer, j'en serai incapable!)je leur donne simplement des noms qui me parlent : ça va du corail "brocolis" ( de la forme du légume), au corail "roubeillous" ( de la forme du champignon il y a même des coraux " champ de fleur " avec pleins de petits tubercules en forme de fleur... Les couleurs n'en parlons même pas, unbelievable !

Le lendemain, nous laissons Hervé et Sophie s'adonner a leur passion de la photo sous marine " macro" En résumé, plus c'est petit, plus ils kiffent. Ils peuvent passer un quart d'heure devant une micro limace pour la prendre en photo. Ceci dit, le résultat est bluffant, ils font des clichés magnifiques. Pendant ce temps, nous irons faire une petite balade autour des Twins lakes avec Pierre et Catherine. Le chemin qui nous y conduit est superbe, on s'engouffre dans la montagne en traversant des petits villages typiques. Les gens ici sont tous très souriants, ils nous saluent tous d'un geste de la main. Les enfants s'écrient : Hellooooooooooo !!!!!!!! sur notre passage.

Ensuite direction les Casaroro falls, le chemin qui jadis était bien aménagé a été détruit par une tempête, donc ça n'a pas été de tout repos pour arriver au pied des chutes. On a du traverser la rivière à 4 reprises, escalader les rochers, descendre 374 marches qu'il a bien évidemment fallu remonter pour partir... Mais l'effort vallait la peine.

Maman Ménard en mode Lara Croft:

We did it!

Avant la remontée des marches....

Après...

Et pour notre dernier jour à Dumaguete.... surprise, ce sera dans le prochain blog!

ps: la publication des articles a un temps de retard, il n'est pas facile de se connecter par ici! Nous avons quitté Dumaguete il y a 4 jours.

Cap sur busuanga, comme a chaque fois aux philippines, quand tu changes d'ile, tu es oblige de transiter par Manille. Il y a tres peu de vol direct. Nous passerons donc la journee a etre trimbales entre avions, tricycles, bateau...

Ci dessous, la vue de l avion, et l avion en carton pate de chez zest air:

On est partis a 6 heures de Siquijor pour arriver a Coron a 17heures. C'est donc LEGEREMENT fatigues que nous arriverons a destination. Le premier hotel dans lequel on s'arrete ( recommande par le lonely ) a fini ne nous achever, chambres sans fenetres, toilettes qui accessoirement peuvent faire office de douches, le pommeau etant situe au dessus de la cuvette ,rats morts gonfles par les gazs de putrefaction qui flottent devant l hotel...Bref on rebrousse chemin et nous finirons enfin par trouver un hotel descent non loin de la.

 Le premier jour etant pluvieux, nous n avons pas fait grand chose, mise a jour du blog, petite balade sur les hauteurs de la ville pour admirer le paysage:

Le deuxieme jour nous irons plonger avec un 'rasta' club de plongee... bateau au couleurs de la jamaique, materiel un peu miteux, jugez vous meme avec la combinaison en decomposition d' Herve et le look inimitable de Pierre dans sa combi tres girly. ici la specialite c'est la plongee sur epave. Pas moins de 11 bateaux japonnais gisent autour de l ile de Busuanga, coules lors de la seconde guerre mondiale par les americains. Nous avons pu rentrer a l'interieur des navires, visiter les salles des machines, meme les toilettes...

Le troisieme jour, ballade en bateau autour de l ile de Coron et ses lacs.

La pause dejeuner sur la plage:

Les twins lakes:

Pour accéder au deuxième lac, il faut passer sous la roche en apnée. La particularité de ce lac c est la succession des couches d eau froide et d eau chaude qui ne se mélangent pas. Quand on traverse une couche d eau chaude, ça donne l effet que vous voyez sur la photo en bas a gauche... vision trouble.

Ci dessus, le passage d'un lac a l'autre.

A l'heure ou nous vous envoyons ce post, tout ceci nous semble déjà bien loin, on a troque nos paréos contre nos vieux short pleins de terre. Fini les mangoe shake et les banana pancake, on a retrouve notre bon vieux pain de mie et notre café lyophilise. Welcome in australia! Nous entamons la traversée de l'Outback, direction Alice Springs et l'Ayers rock.

A bientôt

Ps: Un grand merci a Herve et Catherine pour ce super voyage, merci de nous avoir chouchoute pendant trois semaines!