Si vous n'avez pas peur d'avoir le nez qui coule en regardant la vidéo... Coup de froid garantit.

Pour notre dernière journée en Islande, nous avons le choix, ou de rester visiter Reyjkiavik la journée ou de rouler 300 km vers le nord pour prendre notre revanche sur la péninsule de Snaefellsnes, celle la même que nous avions tenté d'atteindre le premier jour de notre arrivé et ou nous avions fini embourbés en pleine tempête de neige. Comme on aime pas les échecs, on choisi l'option n 2. Sur la route, le temps est un peu mitigé et ébranle notre confiance du début de journée, mais finalement, le temps se lève, nous aurons même la plus belle journée de toute la semaine.

Les falaises d'ou nous aurons la chance d'apercevoir une baleine au loin.

Le mont Snaefellsjokull, c'est a partir de ce mont que Jules Vernes a débuté son voyage au centre de la terre.

Pour la première fois depuis que nous somme en Islande, nous mangerons dehors, le soleil nous réchauffe, pas de vent, pas de neige, le pied quoi!

La vue depuis notre cuisine:

Notre dernière journée en Islande s'acheve, il est temps de rendre Igloo a son propriétaire. Pour notre dernière nuit, nous avons réservé une chambre dans la même guesthouse qu'a notre arrivée, petit malentendu, la guesthouse est complète, il nous envoi donc chez une amie, finalement, on ne perdra pas au change. Ça nous fait râler pour notre dernier soir de ne pas pouvoir partir a la chasse aux aurores, avec un ciel si dégagé... Après un petit conciliabule, on se renseigne sur les tours organisés pour aller voir les aurores: départ 22h, 1 heure 30 de route pour s'éloigner de la pollution lumineuse de la ville, une heure d'observation puis retour ... l'idée de se retrouver dans un bus avec pleins de touristes ne nous enchante pas trop. On retourne le problème plusieurs fois, juste en face de nous, une agence de loc de voiture... On finira par en louer une  et partir a notre propre chasse aux aurores. Décidément, on est devenus complètement addict !

Pierre au volant de notre nouveau bolide! Il a eu du mal a la rendre le lendemain ;)

Encore une fois, la chance était avec nous...

Un bien beau cadeau pour notre dernière nuit en Islande. Nous en avons pris pleins les yeux durant cette semaine bien remplie au pays de la glace. Le temps nous aura mis a l'épreuve plus d'une fois, mais c'était le prix a payer pour profiter de ces magnifiques paysages enneigés. Voila, l'Islande c'est fini, merci encore de nous avoir suivi.

Bientôt une vidéo de notre périple. Merci encore d'etre fidèle a nos aventures! Elles se font plus rare certes, mais c'est toujours un plaisir de vous les faire partager.

Il ne nous reste que deux jours avant de rentrer en France, on en profite pour goûter a la spécialité islandaise... les hots dogs. Ici, pas vraiment de grande gastronomie.

Sur la route de la péninsule de Reykjanes:

Nous traversons la région géothermique de Krysuvik, entre fumerolles, odeur de prout et reliefs multicolores...

On se dirige maintenant vers le blue lagoon, le MUST DO en islande. C'est l'attraction n 1 ici. Il s'agit en fait du surplus d'eau d'une usine géothermique  déversée entre les roches volcaniques. Puisée a 1800 m de profondeur, l'eau est légèrement salée et peut s'élever a 240 degrés. Riche en algues, silice, calcaire et souffre, elle est d'un bleu turquoise laiteux, unique. Le prix aussi lui est irréel, 35 euros par personne ! A ce prix la , on va faire trempette jusqu'a la desquamation avancée... Tout autour du bassin, des récipients de boue sont mis a disposition pour s'enduire le visage. C'est exactement ce dont on avait besoin après notre nuit blanche a regarder les aurores.

Dernière nuit dans Igloo, demain nous dormirons a Reykjavik.

Le lendemain, direction Vik et ses plages de sable noir. Le temps est plutôt favorable, on en profite donc visiter les endroits que nous avons traversé en pleine tempête a l'aller, car a partir de maintenant, nous '' rebroussons '' chemin d'Est en Ouest .

Les chutes de Skogafoss:

Une petite marche d'une trentaine de minutes nous mène plus en amont de la cascade, pour découvrir d'autres cascades...

Le village typique de Skogar qui est devenu un musée:

Une carcasse d'avion en plein désert de sable noir, pour la petite histoire, on est pas tombé dessus, comme ça par hasard... en fait pierre avait lu un blog avant notre départ ou il avait vu une photo de cette carcasse. C'était donc devenu un peu pour lui LE but ultime de ce voyage... après les aurores boréales quand même ;) Ce jour la, pour la première fois depuis notre voyage, on choppe une connexion Wifi, Pierre s'empresse d'aller consulter le blog pour tenter de retrouver l'endroit ou se trouve cette carcasse. Bingo, le gars donne une description détaillé du chemin a prendre, et ça se trouve a seulement 10 min de la... Si ça c'est pas être chanceux!

Nous passerons la nuit sur cette étendue de sable noir, encerclés par les montagnes, seuls au monde. Avec un ciel dégagé... Que demander de plus ? La réponse en images:

La  plus belle aurore boréale qu'il nous ai été donné de voir !!! partout dans le ciel, on ne savait plus ou donner de la tête. De 22 heures a 03 heures du matin, les aurores ont dansés dans le ciel pour notre plus grand bonheur. 

Imaginez Pierre, SA carcasse avec des aurores boréales, il est comblé. Il se met donc en tête de faire LA photo du siècle, l'aurore vu a travers la carcasse... Le genre de photo qui peut se retrouver en couv de GEO. Je trouve l'idee photo plutôt bonne, mais l'idée de traverser ce désert a pied, a la seule lueur de nos frontales pour retrouver l'avion ne m'enchante guère. On ne s'est pourtant pas garés trop loin, genre 1 km. Il fini par me convaincre. On laisse donc la lumière de la voiture allumée pour la retrouver plus facilement et on part comme des balles droit devant nous, persuadés de tomber direct sur l'avion. Mais on se rend compte bientôt qu'aller tout droit en plein désert, si t'a pas de boussole ben c'est relatif...  Au bout de 15 min de marche,on ne voit plus la lumière de la voiture, nos frontales éclairent aussi bien qu'une bougie en fin de vie... il fait -10 degrés... bref, on VA MOURRIR !!!  Pierre fait le deuil de la photo de sa vie . On fait demi tour sans savoir vraiment ou on va. Quelques jurons plus tard,et apres avoir vu notre vie défiler, on retrouve enfin la lueur de la voiture ça nous aura valu une bonne frayeur.

Le lendemain, la tempête s'est enfin arrêtée, tant mieux, aujourd'hui au programme, la lagune glacière de Jokulsarlon. LA vedette des cartes postales ici en Islande.

Le glacier se déverse dans l'océan, des icebergs dérivent au grès des courants, s'échouent sur la plage de galets noirs, nous offrant un spectacle surréaliste.

Certains morceaux de glace sont complètement translucides, d'autres sont blanc ou bleu glacial, un contraste saisissant sur le sable noir.

Après la reine des neiges, le seigneur des icebergs.

Nous roulerons ensuite jusqu'a la ville d'Hofn, ça faisait longtemps que l'on avait pas traversé une ville. Ici, rien d'extraordinaire, enfin si, une piscine d'eau chaude, les islandais en raffolent, les jaccuzzis ici sont au islandais ce que les saunas sont au norvégiens, un vrai mode de vie! ce qui nous intéresse le plus au final, c'est l'idée de prendre une bonne douche CHAUDE ! Après cette petite parenthèse et ce détour de plus de deux heure pour une douche... oui oui, deux heures... La météo nous rattrape c'est sous une tempête de neige que nous rebrousserons chemin .

Le lendemain de cette extraordinaire journée sera d'un tout autre style... Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas! Réveil en pleine tempête, on prend donc la route, secoués par les rafales de vent . Les paysages se cachent derrière les nuages et la neige. Tant pis, on trace, on sais que de toute façon, on repassera par la sur le chemin du retour, en espérant que le temps soit plus clément...

Man vs wild...

Sur la route...

Premier arrêt de la journée, Skaftafell, cap vers la cascade de svartifoss.

Svartifoss, une cascade encadrée d'orgues de basalte, appelée également la cascade noire

Non loin de la, le glacier de Skaftafell, la neige s'est arrêtée de tomber, enfin presque...le vent lui souffle plus que jamais! la marche qui va nous mener au glacier se transforme vite en exploit surhumain. Nous sommes les seuls... tu m'etonnes! on a du mal a avancer tant le vent souffle fort.

Le glacier Skaftafell, la récompense apres notre lutte acharnée contre les éléments!

On reprend la route en fin d'après midi, sur notre chemin on croise un convoi avec en tête une voiture de secours qui nous fait de grand signes pour nous dire de faire demi tour... Toutes les idées nous passent alors par la tête... éruption volcanique? Tornade?  On fait donc gentillement demi tour pour suivre le convoi... On s'arrete a la première station service, l'occasion de savoir ce qu'il se passe. Les rafales de vent soufflent tellement fort que plusieurs voitures ont étés déportées de la route. Ok, on passera donc la nuit sur le parking de la station, on ne reprendra la route que demain.

Je crois que l'on a bien fait de faire demi-tour.

Moyenne

Réveil en plein milieu du parc Pingvellir. La tempête s'est calmée, on a même plutôt bien dormis. Nous sommes dans ce que l'on appelle ici le cercle d'or, autrement dit, les merveilles de l'islande. Les trois sites les plus connus et les plus ''grandioses'' a seulement une heure de route les uns des autres. Ce cercle d'or compte le parc Pingvellir, les chutes d'eau de gulfoss et les fumerolles du parc geysir. Voila donc notre programme du jour avec en option le SOLEIL ! chose plutôt rare ici.

Le parc Pingvellir:

Cette fissure est le résultat des mouvements des plaques tectoniques qui séparent le continent eurasien et nord américain.

Le parc Geysir:

 Les chutes de Gulfoss:

On en prend plein les yeux, on fait chauffer nos appareils photo. Sur le chemin qui nous mène a la cote, les paysages sont de plus en plus grandioses. Falaises escarpées, cascades, volcans, la nature est extrême ici, brute. La neige, les couleurs lui donne un coté hostile et surréaliste.

On the way to south:

e

Les chutes d'eau de Seljalandsfoss:

La cascade est entourée d'un champ de glace et de stalactites qui scintillent au soleil mais qui nous rappelle a l'ordre des que l'on tente de s'y aventurer. VERY SLIPPERY!

Les environs de Dyrholaey:

 Un joli coucher de soleil...

Cette journée sera certainement la plus belle du voyage. Le facteur météo n'étant pas négligeable. Admirer les chutes de Gulfoss sous un soleil éclatant ou le visage fouetté par une pluie de grêlons, ça ne laisse sensiblement pas le même souvenir!

Qu'esperer de plus pour clôturer une si belle journée? une petite aurore boréale tiens! Bingo, il suffisait de demander. Plein d'espoir, on s'est mis en mode chasseur d'aurores. Garés loin d'une ville et de sa pollution lumineuse (en même temps ici il n'y a pas beaucoup de ville...). Une dizaine de couche enfilées sur le dos, des semelles chauffantes au pied, deux paires de gants et c'est partit! On s'installe le trépied en direction du nord, le temps de faire quelques réglages. Le ciel est entièrement dégagé, c'est une .... pour apercevoir les aurores. Il faut savoir qu'en fonction de son intensité, l'aurore sera plus ou moins visible a l'oeil nu.

En faisant un premier test sur le ciel étoilé, surprise, une lueur verte se dessine sur l'écran de mon appareil!

PIIIIERRE UNE AURORE!!!!!!!

Nous passerons plus de deux heures dans le froid a admirer le phénomène qui pour être honnête a été d'intensité un peu faiblarde. La lune était pleine ce soir la, le ciel était donc un peu trop éclairé pour nous permettre de voir l'aurore dans toute sa splendeur. Ce que l'on voit vraiment s'aparente a de légers nuages parcourant le ciel tout en se déplaçant plus ou moins vite. Elle n'a été intense que quelques secondes a peine, mais assez pour nous faire palpiter le coeur!

C'était donc une journée bien remplie. Il est une heure du matin, on va se coucher.

Réveil aux aurores dans notre petite guesthouse, bercés par le doux bruit des RAFALES de vent. Notre tramontane peut aller se rhabiller. On peut dire qu'ici, ça fait plus que décoiffer. Première mission du jour, récupérer notre véhicule qui sera notre maison roulante pour la semaine. Hey oui, on a toujours pas fait le deuil de Bumbo.

Il s'agit d'un fourgon aménagé que nous baptiserons Igloo. Confort sommaire, petite glacière, réchaud, banquette et chauffage pour la nuit... ça peut servir... Un petit tour au super marché et nous voila opérationnel pour prendre la route. Pain de mie : ok, Noodle soup : ok, poisson en tube : ok ( oui c'est une spécialité ici ;) )

Avant de partir sur la route du sud, on décide de faire une petite boucle plus au nord. Ce petit ''détour'' a bien failli de transformer en P..... de cauchemar! Quelques mots pour vous plonger dans l'ambiance: Tempête, -10 degrés, pluie, neige, dépannage, morue... En gros voila le début de notre road trip. Nous avons roulés deux heures en direction de la péninsule, le temps devenant de plus en plus mauvais jusqu'a ce retrouver en pleine tempête de neige, visibilité a deux mètres, impossible donc de jouir des paysages environnant, puisqu'on ne les voit tout simplement pas !

Storm is coming!!!!!

On décide finalement de faire demi tour pour s'eloigner du mauvais temps, les routes devenant difficilement praticables. Dans l'idée, c'était plutôt raisonnable sauf que l'on s'est embourbés en voulant faire le demi tour, Igloo se retrouve dans son élément, les roues entièrement ensevelies sous la neige. Dans notre malheur, on s'est embourbés a deux pas d'une dépanneuse qui était déjà en train de sortir une voiture d'un '' mauvais pas''. C'est dans ce genre de moment que l'on se demande pourquoi on a décidé de partir en Islande en plein mois de mars... Un peu farfelu comme idée.

Mmmm, un ptit pipi derriere un rocher en pleine tempete... what else?

Sur le chemin du retour, le temps se lève et la beauté des paysages nous fait vite oublier les mésaventures précédentes. Des étendues de blanc a perte de vue, un sentiment d'etre seuls au monde, perdus en plein milieu de l'Alaska. C'est magique. On se prend un peu pour des explorateurs de l'extreme.

Ici les chevaux islandais sont très présents, petits trapus et très résistants, ils sont la fierté du pays, tout croisement est prohibé. Ils sont la seule race a avancer de 5 façons différentes et sont essentiellement utilisés a but récréatif et pour les cultures.

On décide de dormir non loin du parc de Pingvellir. Nos rêves d'Aurores boréales s'envolent aussi vite que la vent balaye les flocons de neige. On se retrouve encore en plein milieu d'une tempête. C'est pas un temps a mettre un pied dehors. Pour une première journée, on peu dire que l'on s'est mis dans le bain direct!

15 mars 2014, c'est non sans émotions que je ré ouvre le blog, trop longtemps laissé en stand by a mon goût. Un petit coup de dépoussiérage et nous voila près a écrire un nouveau chapitre. Le temps est au beau fixe en France, les températures sont anormalement hautes, il flotte dans l'air un petit air de vacances. Moment idéal pour chausser nos moon boots et s'envoler pour..... L'Islande.

Why? me direz vous. On aime bien nager a contre courant. Alors que vous profiterez des beaux jours en France, on va aller se les geler au pays des icebergs et des aurores boréales. Bon on ne part qu'une semaine certes, mais c'est déjà mieux que rien non? Départ le samedi 15 mars, retour prévu le dimanche 23. Hey oui, quand on ne dispose que d'une semaine, on gratte au maximum. On risque un peu de faire la tronche lundi quand le réveil va sonner a 6 heures pour aller bosser...

On s'en sort pas trop mal pour les billet, 300 euros A/R au départ de Barcelone, a ce prix la, on ne signe pas pour la facilité. Une escale a Londres et un seul bagage cabine autorisé.

Les températures s'annoncent plutôt froides en Islande l'hiver ( on appelle ça un euphémisme non?). Donc le premier casse tête est de faire rentrer nos affaires dans un espace réduit. C'est pas comme si on partait au soleil, la veste en gore tex wind stopper et la paire de moon boots, c'est dessuite plus encombrant qu'une paire de tongs et un paréo.

Pas assez de place, qu'a cela ne tienne, on partira avec toutes nos vestes sur le dos.

Décollage a 10h25 de Barcelone, 10 heures plus tard on sera a Keflavik. On passera notre première nuit chez Aurora guesthouse. Si si c'est un signe! Ah oui parce que ce que vous ne savez pas encore, c'est que l'on s'est mis en tête de chasser les aurores boréales. Parce que l'Islande l'hiver, c'est pas seulement le froid, la neige et le vent, c'est aussi les aurores boréales! On s'est équipés comme des pros, reste plus qu'a croiser les doigts...

Une soupe et au lit !

les toits colorés de la ville.

C'est partit pour un ptit tour en montagne, cap sur le lac des bouillouses. c'est d'ici que part la rando des 12 lacs du Carlit. Plusieurs options s'offrent a nous, le petit tour (9 lacs) en 2h30, le grand tour (12 lacs) en 5h et l'ascension du carlit a plus de 2900m d'altitude ( 3h30 jusqu'au sommet, sans compter le retour...) On coupe la poire en deux, let's go pour la boucle des 12 lacs.

Le lac des bouillouses:

 Le pic du Carlit :

Des lacs, des lacs et encore des lacs.... et beaucoup de soleil !

 et des cepes aussi ;)

Nous mettrons 4h30 a realiser la boucle.

A bientot !

Ca fait deja 5 mois que nous sommes de retour sur l'hexagone!! unbealivable ! Quand j'imagine tout ce que l'on peut voir ou faire en 5 mois de voyage, tous les souvenirs que l'on peu emmagasiner .... Ben en 5 mois en France... on a pas fait grand chose... le temps file a une vitesse c'est incroyable. Nous avons des nouvelles de nos amis backpackers, certains sont encore en Australie, d'autre ce sont installés en nouvelle calédonie, et d'autres encore préparent leur voyage pour l'amérique du sud... ET NOUS ????? ben on fait des randos dans les P.O . Pour se mettre du baume au coeur , on essaye de se convaincre que nous vivons dans une belle région et qu'ici aussi il y a pleins de choses a découvrir. Du coup, le blog reprends un peu de son activité, on va essayer de convaincre nos amis backpackers de venir nous voir dans le sud. VIENS, on est bien ici.... VIENS.... J'aurai préféré vous annoncer notre départ imminent dans un pays lointain, mais il n'en est rien, donc on vous invite a découvrir la région.

La tour de Madeloc:

Rando au départ du village de  Collioure, pas moins de 4h30 de marche aller/retour.

Arrivée sur les hauteur, avec une vue sur toute la cote...

 Sur le chemin du retour, en face le village de cerbere, a droite, l'Espagne:

Voila pour notre escapade en terre catalane, ca ne vaut peut etre pas les rizieres du Viet nam, les lagons des Philippines ou les montagnes de nouvelle zélande, mais c'est pas mal quand meme !

Cela va faire pres de trois mois que je suis sur la rédaction de cet article... je rédige, je m'arrete, je reprends un mois plus tard un article laissé en stand by et du coup, les sentiments changent, le ressentit du retour évolu. Donc pour vous faire ressentir ces fluctuations émotionnelles, j'ai laissé cet article tel quel,premier paragraphe J+1mois... puis J+2 mois et enfin J+3 mois.

1mois apres le retour...

LE road trip, un an et demi de voyage, de liberté, de découverte. Pour ainsi dire l'AVENTURE d'une vie, certainement la plus belle chose que nous ayons vécu. L'expérience qui nous aura poussé au dela de nos limites, qui nous aura fait accomplir des explois, nous aura ouvert l'esprit et permis de faire de merveilleuses rencontres. Apres avoir vécu a 100 a l'heure pendant18 mois, l'inévitable est arrivé, le moment tant redouté : LE RETOUR !!!

On a eu beau essayer de repousser ce moment le plus possible, nos poches vides nous rappellent a la réalité. Nous sommes donc rentrés en France, a reculons... Les retrouvailles avec la famille et les amis nous ont remplis le coeur de joie, mais l'euphorie des retrouvailles ne dure malhereusement pas longtemps. Ou en sommes nous a un mois du retour? Comment va t'on?

MAL ! ;) Le retour est plutot violent, fini la vie boheme, on est replongé sans préparation a la routine du quotidien que nous avions fuit 18 mois plus tot. Non non, rien n'a changé... Avec en plus, un ptit passage par la case pole emploi pour Pierre et un sydrome de désociabilisation pour Pauline. Un an et demi a vivre en autarcie, a n'avoir personne a qui se confier si ce n'est Pierre... ou Pierre... du coup, le retour a la vie sociale n'est pas si facile. Le sentiment étrange de ne pas etre chez soi, d'arriver comme un cheveu sur la soupe dans cette vie, dans ce groupe qui a vécu sans nous pendant tout ce temps, qui s'est construit des souvenirs dont nous ne faisons pas partis. Des nouveaux bébés, des nouvelles grossesses... C'est un peu comme s'il fallait tout réapprendre, on a un train de retard sur ce qu'il s'est passé ici pendant notre absence et pourtant on a fait tellement de chemin depuis notre départ.

C'est dur de se lever tous les matins au meme endroit, meme si on est pas si mal chez papa et maman...

Il semble deja bien loint le temps ou l'on ne savait pas ce que l'on ferai le lendemain, ni meme ou l'on allait passer la nuit suivante... Fini les réveils musclés par les rangers pour nous déloger, maintenant, c'est maman qui me réveille un verre de jus d'orange a la main... On se met meme a regretter ce que nous avons pu détester pendant le voyage...Bref, la nostalgie est bien la. On mesure notre chance d'avoir vécu une telle experience, on savait que le prix a payer serait la claque du retour. Wouaw, on peut dire qu'elle est a la hauteur de se que nous avons vécu...  Enormisime, incroyable, violente...Ca fait mal !

Bon voila pour mes états d'ame... pour etre plus terre a terre, et parler pratique:

Le boulot?

- Pierre s'est donc inscrit a pole emploi, deux semaines apres le retour, il a fait une petite mission d'interim, 4 jours dans une usine de chocolats... quel rapport avec sa formation me direz vous? il doit démonter des machines, les nettoyer.... puis les remonter. Cooooooooool!

Puis plus rien, on ne s'affolle pas encore, ca ne fait qu'un mois apres tout...

- Moi je reprend le boulot mi juin, j'etais effectivement en conges sans solde, c'est plutot confortable d'avoir cette sécurité de l'emploi. Ca n'empeche que le simple fait de m'imaginer enfiler ma blouse blanche me donne des vapeurs... On etait pas si mal dans nos champs de pommes ou de fraisiers...

Ou vit t'on?

Chez papa et maman !! chacun dans sa famille, ca fait drole apres avoir vécu tel des siamois dans un van 24h/24. On se rend quand meme souvent visite ;) Comme des ados... On a pas des tempéraments de Tanguy, donc nous retapons en ce moment un appart, ca nous occupe pas mal et nous empeche de trop cogiter !

Pump it up ?

Pas vraiment, on imaginais un retour en fanfare, des fetes a gogo, puis finalement, c'est plutot mou du g'noux... on a pas trop le coeur a festoyer en fait, et puis le temps ne s'y prete pas trop... (P***** de saints de glace !)

1 mois et demis apres...

Pierre est plutot occupé par ses recherches de boulot et ses missions d'interims bidons. Derniere en date ; soudeur de liner de piscine. Du coup, ca ne lui laisse pas trop de temps pour s'appitoyer. De mon coté, j'ai un temps plein déprime. J'me dis que la vie ici, c'est pas fait pour moi, j'ai envi de repartir. On se donne de nouveaux projet pour tenir le coup, pourquoi pas l'Amérique du sud pour l'hiver prochain? Un nouveau leit motiv, voila ce dont j'avais besoin ! Le simple fait de trier les photos du voyage me déclenche des torrents de larmes incontrolables.

Ou vit t'on?

TOUJOURS chez papa et maman !!!!!!!!! L'appartement prend tournure, les travaux ont quand meme bien avancés, je noie mon chagrin dans les magasins de meubles ( oh temple de la consommation que l'on a fuit 18 mois plus tot ! )

Pump it up?

Toujours pas. Nos amis made in Australia nous manquent! On se ferai bien une ptite soirée dans le bush a faire du light painting en mangeant la paulinade et en buvant des gold XXX.

2 mois apres...

LA bonne nouvelle c'est que Pierre a trouvé un boulot qui lui plait vraiment. Il a été réembauché par la meme boite qu'il avait quitté avant de partir en Australie, avec cette fois ci, un boulot plus interessant, et une meilleure motivation ! LA mauvaise c'est que du coup, notre projet Amérique du sud tombe a l'eau, plus question pour Pierre de quitter son boulot... It sucks !

Moi j'ai rechaussé mes sabots et ma blouse d'infirmiere. Les débuts sont plutot difficiles, il faut reprendre ses marques. Reveil a 5 heures, journées de 12 heures, un w.e sur deux... L'avantage, c'est que du coup, j'ai plus trop de temps pour déprimer et ruminer ... J'ai un poste de roulante, autant dire que la ''girouette'' de st pierre c'est MOI.  c'est une bonne facon de se remettre en jambe ! Les beaux jours ont du mal a arriver... le moral n'est toujours pas au zénith...

Ou vit on?

Bientot chez nous ! les travaux se terminent, on emménage début juillet, ENFIN!

Pump it up?

Bof... on est vieux?

Ca fait aujourd'hui 3 mois que nous sommes rentrés au pays, un appart, un boulot, bref on a récupéré notre vie, a la différance que nous, nous nous sentons changés, enrichis par ce voyage. La nostalgie est toujours bien présente, trop,  mais il faut rebondir et aller de l'avant. On est bien conscient que toutes les bonnes choses ont une fin et ce voyage ne pouvais pas durer éternellement... Siempre en davant !

Notre nouveau chez nous :

Les pots !

Le compte à rebours a commencé, le retour approche dangereusement mais on a décidé de ne pas en perdre une miette, donc pour le peu de jour qu’il nous reste, direction Koh tao, une ile de la cote est. Aussitôt débarqués de notre liveaboard, on saute dans un bus direction Chumphon, une ville côtière d’où partent régulièrement des ferries en direction de Koh tao.  Il est un peu tard pour enchainer bateau + ferry, nous passerons donc une nuit dans cette ville, pas le temps de s’attarder, le lendemain réveil 5 heure pour chopper le premier ferry… On se croirai un peu dans une épreuve de pékin express, ou comment faire le maximum de choses en un minimum de temps. Si vous faite le calcul, réveil a 6 heures pendant 4 jours + 14 plongées+ 6 heures de bus + réveil a 5 heures +  3 heures  de ferry … vous obtenez au final, deux larves échouées sur la plage de Koh tao. La première journée sur l’ile, malgré notre envie d’en profiter à 100% n’a pas été très productive. Vous savez, ces fois ou vous dormez, vous savez qu’il faut vous lever mais le simple fait de soulever votre tête et ravaler le filet de bave qui dégouline de votre bouche à demie ouverte est un effort surhumain, un effort tellement éprouvant qu’il vous replonge illico dans votre état semi comateux… Voila en quoi se résume notre première journée sur Koh tao !

Premier coucher de soleil sur Koh tao:

Petit dej les pieds dans le sable, les yeux dans l'eau.......

Le lendemain, on loue un scooter pour visiter l’ile. C’est magnifique, il y a de nombreuses plages  accessibles en partie en scooter,  mais le plus souvent, il faut terminer à pied. Du coup, les gens ne sont pas les uns sur les autres et l’endroit préserve son coté sauvage.

Le repère des pirates !

J2 rebelote, au commande du notre bolide, c’est repartit pour l’exploration de l’ile. Quelques petites sessions de snorkelling à Shark bay qui comme son nom l’indique héberge quelques pointes noires.

Vue de Shark bay:

Koh tao, c’est un peu l’eldorado du plongeur, on trouve ici les plongées les moins chères du pays et une concentration de clubs impressionnante. Beaucoup de jeunes viennent ici pour passer leur diplôme de dive master et ensuite bosser en tant que guide. Le bon plan, être payé pour plonger ! On a un peu peur d’être déçu après avoir plongé aux Similans, mais on tente le coup.

Ce matin donc, réveil a 5h, et oui, encore ! Pour être au club a 6 heures. Et la le contraste est saisissant, dans la rue, il y a deux catégories de personnes, les plongeurs (comme nous) et les fêtards qui titubent, encore complètement torchés, on en voit certain sortir d’un salon de tatouage, incapables de marcher droit… Aie aie aie, j’imagine le gros baraqué qui se réveille un lendemain de cuite avec dolphi tatoué sur la fesse droite ;)

Sur les conseils de Tom notre dive master des Similans, nous avons choisi notre club en fonction des sites de plongée qu’il proposait et nous serons agréablement surpris, nous ferons deux belles plongées !

On a bien cru que notre retour allait etre compromis... Hervé avait raison, sont pas gentils les requins ici ;)

Sous l'eau il y a une sorte de parcours d'entrainement pour plongeur, un luna park sous marin. Yahou!

Voila, notre séjour a Koh tao s’achève, demain nous partons pour Bangkok … Nous avons pris notre dernier bain de mer dans l’eau turquoise, non sans un pincement au cœur.1 an et demi de voyage qui prennent fin. Notre état d’esprit ?  Cont-riste … ;)( un mélange de deux sentiments, contents de vous revoir mais tristes que l’aventure se termine. 

Pierre mange sa derniere saucisse au curry... C'est ce qui lui manquera le plus.

 Dernier coucher de soleil...

En tout cas, on est heureux d’avoir pu partager ce voyage avec vous, nos joies, nos peines, nos galères et nos coups de bol. Vous avez du nous maudire, nous envier et nous plaindre aussi parfois ;) . En tout cas, nous tout ce que l’on va garder, ce sont des bons souvenirs, même les moments de galère nous font sourire maintenant et parfois nous font même carrément marrer !!! C’est ca la magie du voyage. Merci a tous ceux qui nous ont suivis et qui se sont manifestés sur le blog, nous permettant ainsi de nous sentir un peu plus proche de vous. Merci de vous être intéressé  a notre périple. Nous avons pris beaucoup de plaisir à faire ce blog et si les épisodes de ‘L’Australie c’est jouli’ vous manquerons, a nous aussi c’est certain. Peut être un jour il y aura une saison 2 qui sait ? C’était Pierre et Pauline en Australie et tutti quanti… nous rendons l’antenne…

ps: stay in touch, dernier article a venir sur la retrospective de notre voyage... C'est maintenant une nouvelle aventure qui commence, moins exotique certes : Pierre et Pauline , la RECONSTRUCTION ;)

Nous voila de retour, de belles images  pleins la tête, pour résumer en trois mots notre liveaboard (croisière plongée) :PLONGER, MANGER, DORMIR…. Le tout répété……14 fois ! Nous avons embarqué à bord du Manta Queen II vers 20 heures du soir, le bateau est plutôt petit, nous sommes 18 plongeurs en tout, de toute nationalité (pas un seul français !), 4 dives masters et l’équipage Thaï soit 27 personnes au total. Apres une petite présentation de tout ce petit monde et un bon repas, le bateau lève l’ancre. Nous naviguerons toute la nuit pour être sur les iles similans le lendemain matin à la première heure. La première nuit est plutôt mouvementée, entre excitation, bruits de moteur et vagues, on aura du mal à trouver le sommeil.

Les iles Similan:

Le briefing du matin:

Nous ferons quatre plongées la première journée dont une plongée de nuit. Le rythme est plutôt soutenu, du coup le soir, après manger, on s’écroule vers 21h…

Nos amies les nudibranches:

La plongée de nuit, on ne dirait pas , mais sur la photo de droite, Pierre est a 20 mètres de profondeur.

Le lendemain nous ferons encore 2 plongées aux similans, puis direction Koh bon, site réputé pour ses raies Manta. Malheureusement nous n’en apercevrons pas... snif, ce sera notre grande déception ! Mais pas le temps de s’apitoyer, il nous reste THE site de plongée à faire, le plus réputé de Thaïlande, j’ai nommé RICHELIEU ROCK. 

Arlequins schrimps ( a droite )

Notre dive master , Tom. Et a droite, l'équipe des champions ;) dans notre groupe, il y a Nick, un australien et Joanie, une canadienne.

Hippocampe:

Poisson porc-épic:

Nous avons de la chance, nous ferons trois plongées sur le site magique de Richelieu Rock. Nous n’avions jamais vu autant de vie sous marine, c’est impressionnant, il y a tellement de poisson que l’on a du mal a voir ce qu’il se passe devant… en plus nous y ferons une plongée au couché du soleil, le moment ou tous les poissons se mettent en chasse. Amazing ! C’était donc notre coup de cœur de la croisière, ce site est vraiment a couper le souffle.

Scorpion fish a droite, poisson extrêmement venimeux, une piqûre et c'est l'hospitalisation. Il faut donc se méfier car ce poisson se camoufle a merveille!

Quand je vous dis que c'etait poissonneux!

Mon poisson favori, le box fish, il ne fait pas plus de 5 cm et donne toujours l'impression de siffloter sous l'eau...

Barracudas:

La team:

Dragon sea moth, une sorte de poisson qui ressemble plus a un oiseau. Il se déplace au sol, a l'aide de ses petites 'ailes'

Avec un réveil a 6 heure, l'avantage c'est que l'on peu profiter du lever du soleil...

 Ils nous débarqueront entre deux plongées sur les îles similan, eau cristalline, sable blanc et joli point de vue:

Notre nouveau slogan : On est pas malheureux quand même !

J'veux pas rentrer..........

Parfois, a part plonger, manger et dormir, on peut aussi bronzer ou sauter du bateau... Dur dur la vie...

A taaaapple !

L'équipe au grand complet:

Pour profiter pleinement de ces plongées, nous avons du passer ce qu’ils appellent le ‘deep adventure’ une sorte de diplôme qui nous permet de plonger plus profond ( et oui, avec notre niveau 1 nous ne pouvons pas descendre a plus de 20 metres, ce détail n’a jamais été un problème dans les autres pays, mais ici, ils sont très regardant sur la sécurité… ) et sûrement intéressés par l’argent, parce que non, ce n’est pas gratuit ! Le truc c’est que si on ne passait pas ce diplôme, nous aurions été dans le groupe des débutants… Et bon, on veut pas se la péter, mais avec 50 plongées a notre actif, on veut pas être dans le groupe des nuls ;). Du coup, nous avons pu plonger a 30 mètres en toute légalité.

On vous embrasse ! et a très bientôt...

Bon, on s’est assez prélassés, nous quittons Koh phi phi le 26 mars, en emboitant le pas sur Tony et Edith. Notre prochaine destination est Ranong, a la frontière birmane. Si l’on se rend la bas, c’est pour une seule raison, obtenir une exemption de visa de 15 jours supplémentaires. Petite explication : en arrivant en Thaïlande par les terres et non par avion, nous n’avons l’autorisation de rester dans le pays que pour une durée de 15 jours, pas un de plus ! et ces deux semaines arrivent maintenant a expiration donc le seul moyen de prolonger est de quitter le pays pour y revenir et bénéficier ainsi de 15 jours supplémentaires. Ranong se situe à la frontière birmane. Donc c’est partit pour le ‘marathon visa’ appelé ici visa run. Il n’y a pas grand-chose a faire ici…

Notre chambre... la plus spacieuse que nous n'ayons jamais eu!

Réveil à 7h pour monter dans un songtaew  a 8 heures direction le port ( le songtaew est une sorte de bus local, il suffit de l’arrêter sur le bord de la route, lui dire ou vous allez et si c’est sur son chemin, il vous embarque, moyen de transport a ne pas prendre si vous êtes pressé ! car il s’arrête très souvent, mais c’est extrêmement économique, 15 bahts par personne soit 50 ct, prix local).

A  Ranong, il y a très peu de touristes, donc pour l’instant, ils appliquent le même prix pour les farangs que pour les locaux, ca ne va pas durer !Apres avoir fait tamponner notre passeport coté Thaïlande, un pécheur nous propose ses services pour nous transporter ‘de l’autre coté’ ( 200 bahts chacun aller/retour). Une traversée de 40 min environ qui nous mène jusqu’en Birmanie. On a l’impression d’être des clandestins sans papiers ;).

Une fois arrivés en Birmanie, on se fait carrément escorter par une, puis deux, puis trois personnes… c’est louche… tout ca pour faire 100 mètres et se rendre au bureau d’immigration. Le visa coute 10 dollars et ils n’acceptent que les billets flambants neufs, pas question qu’ils aient été pliés ou bien tachés, dans ce cas, ils sont refusés, heureusement on nous avait prévenus… Du coup on a droit à nos deux tampons entrée + sortie de Birmanie. On retourne au bateau, avec notre comité d’accueil encore sur les talons, bref, on a bien compris qu’ils ne nous suivaient pas pour nos beaux yeux. On se sent donc un peu obligés de donner un p’tit quelque chose, on file donc deux billets de 20 baht (1 euro) et ils trouvent encore moyen de râler en nous faisant comprendre qu’ils sont trois… Ben ouais mec, et alors, vous auriez été 10, j’aurai du vous donner 10 euros ?  C’était un peu le stress la… Du coup, pas une seule photo de Birmanie, pas eu le temps dans la cohue… Le bateau nous ramène en Thailande et nous voila les heureux propriétaires d’un nouveau tampon sur le passeport nous donnant le droit de rester 15 jours de plus ! Et qui noirci un peu plus les pages de celui-ci ! C’est devenu un concourt entre Pierre et moi, celui qui a les plus jolis tampons et le passeport le plus ‘esthétique’. J’me moque de Pierre quand il a un tampon baveux ou mal placé, et inversement… Il faut savoir que souvent, ils ne prêtent pas attention à mettre les tampons a la suite, donc on peut se retrouver avec un tampon a la page 14 alors que la page 11, 12, 13 est vide !!!!!!! Bref, ca n’a aucune espèce d’importance… mais pour nous maintenant s’en a une, vu qu’on est en compet !!

Au retour au port, on arrive juste après le déchargement des bateaux de pêche, dommage, on aurait bien voulu y assister pour prendre pleins de photos, il est fréquent qu’ils ramènent des requins, raies et gros gros poissons…

Notre mission accomplie, on ne perd pas de temps et à 12h30, nous prenons un bus pour Kao Lak, d’où nous partirons en bateau pour la croisière plongée de 4 jours.

Quand le bus arrive, il est déjà plein, on monte a l’intérieur pour vérifier s’il ne reste pas deux places cachées… mais non… on a déjà acheté nos billets, du coup on regarde le chauffeur du bus qui n’a pas l’air de s’inquiéter de nous voir debout, d’ailleurs, d’autres personnes continuent de monter dans le bus… On fini par comprendre que l’on va faire le trajet assis par terre… Cool !

Apres deux heures, le bus commence à se vider, on peu donc enfin s’installer sur un siège pour les deux heures suivantes.

Le bus nous dépose a 30 km de la ville, les taxis nous demandent un prix exorbitant pour nous emmener au centre, heureusement, on trouve un songtaew sur notre chemin qui nous embarque pour 50 bahts chacun.

Nous avons 3 jours à tuer à Kao lak avant d’embarquer pour le liveaboard. Cette ville ne nous plait pas, c’est une sorte de Phuket bis… avec ses enfilades de resort et ses restos trop cher pour nous. On arrivera à trouver des plages tranquilles pour lézarder un peu, mais on commence à faire une O.D des plages et du sable blanc… (Mon dieu, quand je relirai ces lignes alors que l’on aura retrouvé le froid en France, je me maudirai…) Mais c’est vrai que la glandouille ca va un peu, mais on a besoin d’action nous !

Le lagoon:

Une plage recouverte de coraux:

Kao Lak est la ville de Thaïlande qui a été le plus touchée par le tsunami de 2004. C’est là que la vague (de 16 mètres de haut) a été la plus destructrice, pillant tout sur son passage. Tout a été reconstruit depuis. Seuls les panneaux d’évacuation Tsunami nous rappellent la catastrophe. Un mémorial a été construit en mémoire des victimes, on y trouve énormément de plaques commémoratives d’étrangers et de Thaï  mort ce 26 décembre.

Attention, chargement spécial! Je crois que ca penche...

Et encore des plages...

Nous embarquons dans une heure sur le Manta queen II pour 4 jours de plongée sur les plus beaux sites de Thaïlande. Pas moins de 14 plongées nous attendent ! A bientôt !

C’est donc sur la plage de leur Resort, que nous retrouvons Tony et Edith, en mode touristes, Edith une fleur dans les cheveux, tout bronz…. Euh… cramés. Ca sent les vacances ! Aussitôt arrivés, ils partent visiter leur nouvelle chambre. Il faut dire qu’ils viennent tout juste de quitter une suite de luxe à Phuket, avec piscine privée et tout le tralala. Du coup ils sont un peu en deuil. Ici ca reste du grand standing, mais plus en mode robinson. En même temps, en voyant la vue de leur balcon, ils ne sont pas à plaindre ! Apres un petit tour du proprio, histoire de nous faire bien râler ! On s’est même posé la question de savoir si on n’allait pas dormir sur leur terrasse, qui a peu de chose pres doit faire la taille de notre chambre a Tonsai ;)

La vue de leur chambre...

On décide de se la jouer un peu guide touristique avec Pierre. Comment faire basculer des vacances tranquilles en amoureux en un remake de survivor… Pas difficile, il suffit simplement de choisir Pierre et Pauline comme guide ;) . Il faut dire que ca fait un an et demi que l’on ne cesse de crapahuter a droite ou a gauche. L’effort ne nous fait plus peur…

On essaye de les convertir aux joies du snorkelling, l’eau ici est incroyablement transparente, un vrai régal. Mais c’est ici que tout commence à basculer…

13h30 : Edith se plante non pas une, ni deux, mais bien trois aiguilles d’oursin sous le pied. Apres avoir craint l’amputation, ou la réaction allergique foudroyante entrainant une mort immédiate: ‘ JE VOUS DIS QUE MON PIED GONFLE !!!!!!!’ elle fini par bien vouloir nous croire quand au fait qu’elle y survivra…

Déjà, les premières impressions de l’arrivée commencent à se transformer, on est passé du : ‘ dommage que l’on vous ai rejoint si tard sur Phi Phi…’ a  ‘ Et bien heureusement que l’on a que deux jour à passer ici !

On décide ensuite de les emmener voir le coucher du soleil sur les hauteurs de l’ile, ce qui implique une marche dans la jungle (30 min de montée jusqu’au view point, puis 30 min de descente).

17h30 : Edith se fait piquer par une ‘araignée suceuse de sang’ alors qu’elle reprenait son souffle sur un caillou. Elle se sent affaiblie par une telle perte d’hémoglobine (0.0000000001 microlitre) mais elle reprendra quand même la marche avec courage ;)

17h45 : C’est maintenant les singes qui deviennent menaçant en sautant d’arbres en arbres juste au dessus de nos têtes. Il faut s’en méfier de ces bêtes la ! Je prends un bâton au sol au cas où… Du coup  ca fait flipper Edith a mort, qui voit sa dernière heure arriver.

Nous arrivons finalement au point de vue, sains et saufs et profitons du coucher de soleil en sirotant un Watermelon shake.

Nous mangerons ensuite tous les quatre à Tonsai et finirons la soirée dans un bar sympa.

23h : il est temps de se séparer, on rentre chez nous a pied, eux en bateau, il fait nuit, Edith n’est pas rassurée… Et s’ils se faisaient kidnapper par le chauffeur du bateau ?

Le lendemain, cap sur monkey beach, Edith n’est pas encore remise de la marche d’hier, elle a des ampoules plein les pieds. Ce n’est pas grave, c’est de ses bras dont elle aura besoin pour ramer sur le canoë ! Apres 20 min d’effort et une heure de farniente sur la plage, on se rend à long beach pour aller voir les requins. Ne prenons aucun risque, Edith est interdite de snorkelling, manquerai plus qu’elle se fasse croquer !

En rythme!

Un homme a la mer!

Le temps passe trop vite, surtout quand on est en vacances. Ces deux jours passés ensemble touchent a leur fin, c’était bien trop court ! Pour nous en tout cas ;) Je pense que malgres toutes ces mésaventures, Edith s’est quand même régalée, en ce qui concerne Tony, on en doute pas ! Ce n’est qu’un au revoir, on se dit a dans quelques semaines, dans un endroit moins exotique certes, mais bien moins dangereux… C’était un vrai plaisir de vous voir sur Phi Phi. Vous z'etes beaux les amoureux !

On te taquine Edith, mais tu nous a donné carte blanche pour le récit de tes aventures ;) Tu es une bonne apprentie aventuriere quand meme !

A bientot

Apres ces deux jours passés a Krabi, nous prenons un ferry pour rejoindre Kho phiphi. Deux heures de traversée plus loin et nous voila au paradis ! Le bateau nous débarque a Tonsai, la ‘capitale’ de l’ile. Ici, les constructions en béton gâchent un peu le paysage, au même titre que les bars qui ont envahis la plage. Mais l’ile reste de toute beauté, les eaux sont turquoises et la végétation dense. Kho phi phi a été fortement touchée par le tsunami de 2004 qui a fait des milliers de victimes. Il n’y a plus de traces visibles du drame, tout a été reconstruit, trop d’ailleurs et il devient difficile de trouver des hébergements bon marché. Nous choisirons une petite guesthouse un peu a l’abri de l’agitation du centre. Aussitôt nos bagages déposés, on part trouver un club de plongé. Ca nous démange depuis trop longtemps. Le rendez vous est prit pour le lendemain 7h30. Au programme, 2 plongées : Bida et   Phi phi ley  .

Le club de plongée que nous avons choisi est super et les dive masters compétents (Aquanauts dive center)

Réveil à 6h30 le lendemain pour être opérationnel a 7h30. Le temps de prendre un petit déjeuner bien consistant et équilibré…….. Un donuts… en même temps ca nous faisait trop envie et puis on commence à faire une overdose d’œufs au p’tit dej. Nous plongerons avec deux autres personnes et notre dive master (qui au passage nous a qualifié de très bon plongeurs… Merci Hervé ;) ) Nous resterons une heure sous l’eau à chaque fois et pas une seule fois sur la réserve ! Fini l’agitation des bras quand je plonge, maintenant je fais comme les vrai… j’me roule les pouces.

 Pause lunch a Maya bay ( la baie du film 'la plage' avec léooooooooooo), que nous ne verrons que de loin :

Nous serons un peu déçu par les fonds marins, bien que poissonneux, les coraux sont un peu fades (en même temps, après les Philippines et Bornéo, on devient un peu difficiles). Nous étions tout excités a l’idée de vois des requins léopards, très fréquents dans les environs… malheureusement, ils ont fait les timides ce jour la.

La sortie plongée se termine a 14 heures, on ne perd pas notre temps, on file sur long beach a pied. Ici, le seul moyen de transport pour se rendre sur les plages de l’ile est le longtail (bateau de pêcheur) mais les prix sont relativement cher, donc on use du moyen le plus économique, pas forcément le plus reposant : Nos guibolles.

Vue de phi phi ley au loin:

Long beach est réputée pour héberger bon nombre de requins pointe noire (Shark point) donc on enfile nos masques et tubas et en davan… Effectivement, ils sont partout, on en voit parfois 5 en même temps. Ils ne sont pas très gros, de 1 m a 1m20. Le courant est assez fort. On revient sur le rivage épuisés, c’était une bonne journée !

Coucher de soleil sur la plage de Tonsai:

Jour 2, Direction la plage de Tonsai ou nous louons des canoës pour nous rendre à Monkey beach.

La plage porte bien son nom...

Jour 3 : Aujourd’hui c’est le grand jour, Tony et Edith arrivent à Phi Phi dans la matinée. On décide donc de rejoindre la plage de leur hôtel qui se trouve au nord de l’ile, à 15 minutes en bateau ou a 1h a pied. Le chemin pour s’y rendre passe par le view point sur les hauteurs de l’ile, ce qui veut dire, beaucoup de litres d’eau transpirés, beaucoup de marches à gravir et un visage rubicond a l’arrivée. Mais bon, la vue panoramique de l’ile était une belle récompense !

Une heure plus tard, nous arrivons sur la plage de Pak Nam, effectivement le standing de l’hôtel n’est pas le même que le notre ;) On se demande même, si nous, pauvre gens de Tonsai on a le droit de poser nos serviettes rongées par les rats sur cette si jolie plage…

On attendra une petite heure avant de voir débarquer les tourtereaux. On voulait les attendre sur le sable, frais et pimpants, fier de notre bronzage de baroudeur, finalement ils nous on prit de court, on était au large en train de faire du snorkelling quand ils sont arrivés donc on a du nager comme des dératés pour ne pas les louper. C’est donc à bout de souffle, le tuba encore a la bouche et le cheveu hirsute que se feront les retrouvailles ! Un an et demi que les frérots ne s’étaient pas vu… Ils en ont des choses à se raconter ! Bon pour la suite, il faudra attendre le prochain blog…

A bientôt pour le prochain épisode : ‘Les malheurs d’Edith…’

Oulala, nous avons du retard à rattraper ! Nous vous avons laissé au Cambodge… Nous quittons donc ce magnifique pays le 16 mars et entamons notre marathon pour rejoindre le sud de la Thaïlande. Deux jours dans les transports, un vrai cauchemar. Premier bus Siem rep/ Bangkok durée 12 heures, avec en prime le passage de la frontière ou tu dois sortir du bus, marcher avec ton ENORME sac a dos, faire la queue pendant une heure coté Cambodge pour faire tamponner ton passeport… puis une heure coté Thaïlande pour obtenir ton exemption de visa de 15 jours. Le tout sous 40 degrés avec la fatigue qui nous met sur les nerfs… L’organisation est complètement anarchique… On doit changer plusieurs fois de bus, car tout le monde n’a pas la même destination finale. On se fait coller une pastille sur le torse pour nous identifier. Il y a donc le groupe des pastilles  carrés rouges il y a également des pastilles jaunes et certains on même une pastille avec un numéro dedans ! Nous on fait partit du crew des pastilles rouges. On ne comprend pas grand-chose à ce qui arrive. Le ‘passeur’ parle très mal anglais, du coup, tout le monde se regarde du coin de la pastille pour retrouver son ‘clan’ et ainsi ne pas se tromper de bus. Nous comptions enchainer en arrivant a Bangkok en prenant un train de nuit mais s’en est trop pour nous. On décide de s’arrêter dormir et de reprendre les festivités demain. Ca nous fait tout bizarre de se retrouver à Bangkok après l’avoir quitté il y a deux mois. Ca a un petit gout de fin de voyage qui nous donne un peu la nausée… mais reprenons nous, il nous reste encore 3 semaines et on compte bien en profiter. Le lendemain, nous nous rendons a la gare routière pour prendre un bus direction Krabi… malheureusement, le bus est complet, nous serons donc obligés d’aller a Surat thani puis ensuite reprendre un bus direction Krabi..... Bah, plus on prend de bus plus on rit non ? Il n’y a pas un dicton qui dit ca ???

On arrive donc a destination à 20 heures, lessivé. C’était ‘normalement’ notre dernier si long trajet en bus. Voila bien quelque chose qui ne nous manquera pas !

Krabi est une ville côtière du sud de la Thaïlande. Entourée pas des rochers karstiques et de jolies petites iles. C’est donc la ville qui marque le début du farniente, le VRAI.

 La première journée, nous louons un scooter pour se rendre sur les plages alentours.

Le deuxième jour, nous ferons une petite excursion a la journée pour visiter les quelques iles non loin de Krabi, qui dit excursion dit touristes a gogo, les lagons aux eaux transparentes prennent parfois des airs de piscine municipale. Et les groupes de chinois aux gilets oranges fluo investissent les lieux.

Mouais, je sais, ça fait râler...

 Chicken island:

Les coraux ne sont pas tip top par ici, par contre les eaux sont poisonneuses, c'est le moins que l'on puisse dire...

A bientot.

Siem rep nous voila ! La région est surtout connue pour ses temples, ils sont au nombre de 287, certains ont plus de 30 ans avant d’être achevés, ils sont vieux de plus de 1000 ans… je suis …je suis… La foret a repris ses droits sur certains temples, les engloutissant dans ses racines… Lara Croft y a été tourné …. Je suis…. je suis ...LES TEMPLES D’ANGKOR. J’ai bien vu tout les buzzers s’allumer quand j’ai parlé de Lara Croft…

Nous avons le choix entre le pass trois jours ou bien le pass à la journée… il faut savoir que le prix du pass est relativement chef, comparé au prix de la vie ici. 40 dollars par personne pour les 3 jours, c’est un peu hors budget, et puis nous on est des oufs, on va tout faire en un jour ! Enfin… c’est ce que l’on croyait ! Nous louerons un chauffeur de tuk tuk a la journée (et oui, on est comme ca nous !) L’option vélo a été rejettée avant même d’avoir eu le temps d’être évoquée. Ici, il fait 40 degrés à l’ombre et les temples se trouvent déjà à 8 km de la ville, et puis on avait dit, plus de vélo !

En achetant le pass journée la veille, on peu assister au coucher du soleil gratos ! let’s go. Ici ca rigole pas avec les pass, pour éviter toute fraude, il y a ta photo imprimée dessus. On se prendrai presque pour des reporters.

 Coucher de soleil sur Angkor Wat:

Bon, il y avait une affreuse bache verte en plein milieu du temple pour cause de rénovation...

Le lendemain réveil aux aurores pour être sur le site le plus tôt possible et éviter les bus de chinois et Japonais. Réveil 6h, début de la visite a 7h.

Les temples s’étalent sur 400 km2 en tout… donc nous allons cibler notre visite.

Nous commencerons par le temple Bayon dans l’enceinte d’Angkor Thom (Ancienne ville royale). Le temple aux multiples visages de buddha tout sourire.

La terrasse des Elephants:

Ensuite direction Ta Phrom, le temple envahi par la jungle, autrefois le plus gigantesque d’Angkor. La Conservateurs d’Angkor ont eu l’excellente idée d’abandonner ce temple à son sort, histoire de laisser aux futurs visiteurs le plaisir de ressentir l’émotion éprouvée par les premiers découvreurs. L’effet est garantit, c’est le temple que nous avons préféré, on s’est vraiment pris pour deux aventuriers, Indiana Pierre et Pauline Croft a la découverte d’Angkor. On pourrait croire qu’on était un peu seuls au monde quand on voit les photos, mais c’est un leurre. Il a fallu composer avec les chinois et les japonais qui affectionnent particulièrement de se prendre en photo devant tout ce qu’ils voient, et dans toutes les positions possible. Le best sellers étant ‘ la belle qui enlace la racine de ses bras et fait un p’tit regard glamour a l’objectif……….. AAAAaahhh ! Il faut être patient. Heureusement, j’ai un appareil qui fait 9 photos a la seconde ;), donc des qu’il y a une éclaircie…clic

Direction Banteay Srei a 25 km de la, un temple sculpté dans du grès rose, gravé d’une multitude de motifs floraux et de gracieuses figurines :

Nous terminerons par Angkor Wat, le symbole mythique du Cambodge. On le retrouve sur le drapeau du pays. Sa construction a durée 37 ans !

Le temple possede des bas reliefs représentant des scenes de guerre et du mode de vie de l'époque, ils s'étalent sur des centaines de metre.

C'était une journée intense, on a fini sur les rotules. Le Cambodge c'est fini, il est maintenant temps de boucler la boucle, retour sur Bangkok et derniere étape : la Thailande du sud et la glandouille.

A bientot!

Avant d’aller crapahuter au milieu des temples d’Angkor, on mérite bien une petite halte. Pourquoi pas une petite ile paradisiaque, celle la même qui a servi au tournage du dernier koh lanta… Et oui, une pause farniente s’impose, donc direction koh rong, a deux heures de bateau de Sihanoukville, au sud du Cambodge. Nous serons obligés de passer une nuit a Sihanouk, une sorte de station balnéaire ou les nana se trimbalent a moitié a poil,  ou l’alcool coule a flot et ou la prostitution est monnaie courante… Beurk, la plage n’est qu’une succession de bars et les touristes comme les locaux ne semblent pas être sensibles au problème de pollution. Si vous aimez vous baigner au milieu de gobelets en plastiques, c’est l’endroit idéal !

Sihanoukville by day and by night:

Nous prenons donc un bateau le lendemain a 8h et débarquons a 10h sur l’ile de koh rong (78km2 dont  43km de plage). S’ensuivront 4 jours de glandage intense, entre plage, pêche, snorkelling…. bronzage…baignade.. mango shake….baignade… Watermelon shake… bref je pense que vous avez compris, on va pas trop en rajouter… Sinon, chez vous, ca va mieux les inondations ? ;)

La première journée, nous nous rendrons a Long beach, une des plus belle de l’ile, 6 km d’étendue de sable blanc. Mais pour y accéder, il nous faudra marcher une bonne heure dans la jungle sur un chemin escarpé.

La vue pendant la traversée de la jungle:

Pierre candidat koh lanta 2013:

A l’arrivée, on peut dire que nous sommes récompensés !

Ahlala... je sais pas quoi faire, tu crois que je me baigne avant de mettre la creme solaire? Dur dur la vie de robinson...

Notre guesthouse se trouve au coeur d'un village de pêcheur. Nous avons loué un bungalow fait de bois et de paille, donc on est jamais vraiment tout seul la dedans, lézard, gecko géant, rats? mieux vaut ne pas avoir trop d'imagination, et surtout une bonne paire de boules quies! Et règle numéro 1, toujours border la moustiquaire sous le matelas, pour être sur que rien ne te tombe sur la tête dans la nuit.

Je suis assez fière de cette photo du gecko, vous pouvez la zoomer Hervé ;)

Ici, il n'y a encore pas beaucoup de guesthouse, et elles sont toutes faites de bois et de paille, s'integrant ainsi au paysage, pas encore d'atrocités bétonnées, mais malheureusement ca ne saurait tarder. Ils prévoient de construire un aéroport sur l'île avec tous les resorts de luxe qui vont avec...

Il suffit de marcher quelques minutes pour tomber sur des plages sauvages et quasi désertes:

Nous ferons également une sortie pêche… Nous étions un petit groupe de 7, au programme, pêche, barbecue, snorkelling et coucher de soleil sur long beach. Nous avons été les meilleurs pêcheur du groupe, avec un total de trois poissons chacun, alors que les autres en ont péniblement remonté un voir aucun… ben ouais mec, nous on a taquiné du poisson en Australie t’as vu, on a du pêcher pour se nourrir… alors on sais comment il faut faire ;)

Pauline quand ça ne mord pas... et après !

Au final on se rend compte que pour le barbec il ne faudra compter que sur nos prises de la matinée. Et comme en tout nous n’avons que 7 petits poissons, ça fait un peu light comme repas… J’ose même pas imaginer comment ils auraient fait sans nous…

Le snorkelling n’est pas des plus impressionnant, beaucoup de coraux morts, mais nous verrons un joli petit couple de nudibranches.

Retour a Long beach pour le coucher du soleil...

Le dernier jour, notre ferry ne part qu'a 16 heures, zut alors, qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire en attendant?

On vous avais promis des blogs plus léger, je pense que c'est chose faite, notre plus grosse contrariété de ces quatre jours a été la fois ou on nous a mis trop de lait dans le mango shake...c'est pas possible ça!

Le compte a rebours a commencé, dans moins d'un mois on débarque... contents de retrouver famille et amis, mais complètement flippés de quitter notre status de globe trotteur auquel on prend facilement goût.

a bientot!