Petit flash back quelques jours en arrière, nous avons donc remis un pied sur le territoire Australien le 24 Août exactement. Bumbo nous avait sagement attendu et nous a même fait l'honneur de démarrer du premier coup. On reprend vite les habitudes. Les premiers jours, on était un peu dans le déni, a coup de fried noddles et de bananas pancakes on a essayé de se persuader que l'Australie, ben c'était un peu comme les Philippines.....

ben en fait non... même les fried noodles n'ont pas le même goût, vous pouvez lire la deception sur le visage de Pierre. (ps : ils ne faisaient pas la tasse I LOVE MUM dans la boutique, sinon nous aurions achete les deux of course!)

Après une mission lessive on est prêts a reprendre la route. Direction le Kakadu national parc, qui s'etend sur 20.000km2.  Ce parc est un paradis pour les ornithologues, des milliers d'especes d'oiseaux se trouvent au Kakadu. L'entree au parc coute 25 dollars par personne: Ai ! Beaucoup de chemins ne sont accessibles qu'en 4*4, donc on ne pourra pas exploiter tous les détours de ce parc. Les conditions météorologiques extrêmes on fait de cette visite un réel calvaire pour moi. Plus de 40 degrés a l'ombre. La moindre promenade relevai de l'exploit pour ne pas mourir déshydraté. Le soir venu, c'est une lutte acharnée contre les moustiques qui commence... Bref, ce parc, ce n'était vraiment pas l'extase. Nous renoncerons même a parcourir les 50 km de dirt road qui devaient nous conduire a des chutes d'eau... que voulez vous, on a perdu de la fougue qui nous animait en début de voyage. Le temps ou les dirt road ne nous faisaient pas peur... Il faut dire qu'une LONGUE route nous attends pour se rendre dans le centre rouge de l'Australie alors on preserve Bumbo au maximum.

L'art Aborigene dont certains dessins  vieux de 25.000 ans ( peint sur la roche)

Le dessin de gauche représente la teuf chez les abo... ils savaient s'eclater ! Ils n'ont vraiment rien a envier  a la tectonique ou autre dance actuelle ( peut être étaient ils les précurseurs du ' how to dance dubstep' ( remember sophie).

Après avoir bien rissolés dans la voiture, c'est cuits a point que nous arriverons aux Edith falls a 20 km de Katherine. Un plouf s'impose.

Nous dormirons a cote de ce point d'eau et reprendrons la route  le lendemain avec une petite halte aux sources chaudes de Katherine, quelle drôle d'idee me direz vous, avec un temps pareil! mais en fait il s'agissait de sources tiedes.

Il est temps d'affronter la longue route qui nous attend pour parvenir au centre rouge de l'Australie. C'est a dire 1640 km pour aller voir LE cailloux et ca c'est juste l'aller...

A bientot pour la suite des aventures...

Apres toutes ces montagnes, on est quand même en manque de mer, donc direction la cote. Contrairement à l’Australie, il ne faut pas trois jours de route pour rejoindre la cote depuis le centre, mais simplement 2 ridicules petites heures, hahahahaha, fingers in the nose ! Nous avons jetté notre dévolu sur Dunedin, la deuxième plus grande ville de l’ile sud. La première journée sera dédiée à la mise a jour du blog, quelques emplettes, notamment des mini baffles pour avoir enfin de la musique dans notre petite Lucida, et un pot de creme anti-rides, sur les conseils avisés d'une amie!  Tout ca se passe sous la pluie et dans la bonne humeur…. Enfin, pas tout a fait. Quand le temps se gatte,  c’est notre humeur qui en prend un coup. Tout ce qui pourrai être si simple sous le soleil, s’avère bien plus délicat sous la pluie. Comme la préparation du repas, qui prend des allures d’épreuve éliminatoire de Top chef, vous savez celle ou ils doivent cuisiner dans les conditions apocalyptiques. Alors imaginez, le challenge de ce soir était d’arriver a cuisiner (quelque chose de mangeable) sous la pluie, avec un petit bonus rafales de vent qui éteint la flamme de ton gaz cooker toutes les 5 min, avec ceci, n’oubliez pas de rajouter une bonne dose de fraicheur et dernière contrainte, vous n’utiliserez que des boites de conserve ( n’ayant pas de frigo…) Hahahah, suspence, tout ceci a donné des petits pois pommes de terre carottes sauce au fromage. Ca semblait pas trop mal, sauf que moi, à la fin de l’épreuve je suis épuisée, trempée, gelée et j’ai plus faim. Dommage il n’y a pas de photos pour imager ce calvaire, mais le cœur n’y était pas trop.

Le lendemain, il fait beau, on se remet de nos émotions et on part  a la découverte de la péninsule d’Otago a cote de Dunedin.

Les cotes sont impressionnantes de beauté, nous ferons une ballade appelle tunel Beach, non sans nous rappeler les douze apôtres en Australie, avec la pelouse et les moutons en plus. Un petit tunnel creuse dans la roche mène a la plage (on dirait une maison de hobbit).

C’est encore une fois magnifique, nous aurons la chance d’apercevoir un manchot aux yeux jaunes, une espèce très rare. Il faut en principe se planquer dans un observatoire pour pouvoir les voir, et ce en fin de journée. Nous nous le verrons en pleine apres midi au bord de la plage.

C’est ensuite le tour aux lions de mer, ils sont plus d’une dizaine allongés sur la plage, ou plutôt échoués. C’est tout juste s’ils bougent une nageoire de temps en temps. J’ai eu la chance de prendre une photo juste au moment ou il s’est redressé, ca à duré 2 seconde, pour finalement s’échouer à nouveau face contre sable. Dur dur la vie de lion de mer…

A bientot!

On poursuit notre route direction le sud. Ce qui nous conduit dans la région des Catlins, qui est la région la plus au sud de la nouvelle Zélande. C’est aussi la région la plus ventue. C’est donc une combinaison gagnante pour une nuit des plus fraîches ! Heureusement, nous trouverons une sorte de petit abri qui nous permettra de manger a l’abri de la tempête, mais malheureusement, pas a l’abri du froid.  Le matin, en longeant la cote, on pourra apercevoir des lions de mer, un peu plus actifs que ceux vu précédemment, enfin… il faut ne pas trop leur en demander quand même.

A quelques kilomètres de la se trouve le Fiordland national parc, réputé pour ses nombreux tracks, tous plus beaux les uns que les autres. Le plus connu étant le Milford track. 50 km qui se parcoure en 4 jours. Mais il y a un vrai business autour de ces randos. Ce qui devrait être accessible a tous, est devenu un luxe ici. Comptez 350 dollars par personne pour parcourir le Milford track ( entre les transport pour mener au commencement du track et les 3 nuits en refuge, le camping y étant interdit) Nous opterons donc pour le Kepler track, plus économique. Et puis 50 bornes, ca ne nous suffisait pas… Il a fallu que l’on en fasse 54 ! Et oui mesdames et messieurs, vous avez bien compris, ce n’est pas 10, ni 20, ni 30, ni 40 mais bien 54 km a pied que nous avons parcourus avec nos sacs bien trop lourds sur le dos, notre nouvelle tente achetée au babou du coin et nos duvets de chez Aldi.  Et on peut vous dire, passé les 30 km a pied, c’est plus les souliers que ca use, mais la plante des pieds.

-          Tu crois qu’on est assez bien équipé Pierre pour faire ca ?

-          Mouais je pense…

Ca c’était sans compter sur la neige que nous rencontrerons aux sommets.

C’est donc partit pour trois jours de marche, a raison de 5 heures de marche le premier jour, et 7 heures les 2 jours suivants. La première journée de marche est assez ardue physiquement, car ca grimpe beaucoup, nous longerons un lac pour ensuite nous engouffrer dans une foret de fougères sortant tout droit du Jurassique et enfin arriver dans les hauteurs.

La première nuit, nous la passerons dans un refuge ( luxmore hut), le camping n’étant pas permit a cette altitude, et on a bien compris pourquoi ! On se croirai en classe de neige, lits superposés, salle commune avec poêle a bois, vue panoramique sur les montagnes. Même dans le refuge, le froid est a la limite du supportable…

On est entourés de marcheurs aguerris, avec équipements derniers cris, nourriture spéciale  randonneur de OUF (des sachets hyper énergétiques, sur vitaminé, protéinés et maxi nourrissant le tout lyophilisé pour prendre le moins de place dans le sac bien sur…) On a un peu honte de sortir nos grosses boites de flageolets. Ce que l’on avait pas pris en compte avant le départ, c’est qu’il faut se trimbaler ses déchets tout le long du track, et quand on a pris que des conserves, avec en plus un maxi stock de sardines a l’huile bien odorantes, c’est pas top, d’où le sachet de bouffe lyophilisée…Ahh, on comprend mieux… Quand les gens viennent nous parler, ils nous accostent direct en disant ; c’est votre premier track non ? Euh… oui, pourquoi ?

Visite d'une cave non loint du refuge:

Le deuxième jour de rando est grandiose, il nous mène au Kepler mont, a plus de 1400 m d’altitude, nous sommes entourés de sommets enneigés, les panoramas sont à couper le souffle, avec une vue plongeante sur le lac Te Anau et les sommets escarpes du Kepler. On en prend pleins les yeux. On a vraiment de la chance au niveau de la météo, le soleil est au rdv, dans une région ou il pleut 200 jours par an.

Pour notre deuxième nuit, nous avons pris un emplacement de camping, bien moins cher. On en a finalement payé le prix, avec une nuit quasi blanche. Notre tente de chez babou, n’a pas passe le test avec succès, l’intérieur de la tente était mouillé au petit matin a cause de l’humidité. Nous aurons quand même entendu le cri du Kiwi pendant la nuit, cet oiseau qui ne sait pas voler (le pauvre) et que l’on ne trouve qu’en Nouvelle Zélande. C’était bien loin de nos souvenirs de camping, ou la chaleur vient nous réveiller le matin dans la tente. La, c’est plutôt la stalactite en voie de formation au niveau de ma narine gauche et m’empêchant de respirer correctement qui m’a arrache a ma somnolence.  On ne s’est donc pas trop prélassés dans la tente. On a vite tout remballé, c’est pas tout mais il nous reste 7 heures de marche avec une nuit comme celle que l’on vient de passer, la journée s’annonce épique.  Et ca n’a pas loupé, l’entrain qui nous animai en début de track s’est envolé. On ne parle plus, on à mal aux jambes, Pierre souffre de son genou. On serre un peu les dents.

Les paysages sont différents, on a perdu de l’altitude, on traverse des forets magiques, ou de la mousse dense et moelleuse recouvre les arbres et le sol. Mais nous arriverons finalement  au bout, non sans une grande fierté !

We did it ! Pierre a l'arrivee  du track.

Le lendemain, on surfe sur la vague du beau temps. Pas de repis, le soleil est toujours la, on en profite pour faire une ballade en bateau sur le fiord de Milford sounds. Une fois encore, c’est… WOUAW.

La route qui mene au fiord est splendide, la montagne enneigee se devoile a travers la brume:

Le milford sounds:

A bientot!

Pour notre première virée, nous choisirons d'aller vers la péninsule de Banks. Cette péninsule a été formée par l'éruption de trois volcans. Elle abrite le village de Lyttelton et d'Akaora .

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Lyttelton:

Akaora:

Le village d' Akaora a été découvert pour la première fois par un français qui avait réussi a négocier avec les maoris 12.000 hectares de terre pour 1000 francs de l'époque, il s'en ai fallu de peu pour que la nouvelle zélande soit colonisée par les Français, malheureusement, les britanniques nous ont devancés. Ce village a tout de même gardé quelques empreintes de la présence française, quelques drapeaux bleus blancs rouges flottent dans les airs, des nom de rue sont en français et les établissements affichent fièrement des noms qu'ils pensent français mais qui  sont truffés de fautes ou qui ne veulent carrément rien dire. Du style l'hotel ' LA MER JOLIE'. Bref, c'etait une petite parenthese historique. Ce village est magnifique, on réalise enfin que l'on est en nouvelle Zelande.

Les montagnes aux sommets enneigés plongent dans la mer , les moutons broutent de l'herbe plus verte que verte. Nous qui pensions être blasé tellement nous avions vu de belles choses en Australie. Ici ca n'a rien a voir, et c'est tout aussi grandiose.

Premiere bataille de boule de neige depuis bien longtemps! Nous nous endormirons bercés par une pluie de grélons... heureusement nous nous sommes acheté des gants en poils de merino ;)  ouf, on est sauvés!

Il est bien loin le temps ou on se mettait a l'abris du froid dans Bumbo. Avec Lucida, tout se passe dehors, ptit dej, brossage de dent, repas...  et c'est bien plus drole quand il fait 2  degres ! ;(

A bientot!

Notre premier parc naturel sera celui d’Arthur’s Pass.

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 Au cœur des alpes du sud. Une imposante chaine de montagnes qui traverse l’ile sud de la nouvelle Zélande. La route qui mène au parc est magnifique, les montagnes sont couvertes d’un petit manteau neigeux, ce qui les rend encore plus belles.

C’est un peu comme voir une vingtaine de Canigou, les un a coté des autres ! Quand a nous, nous frisons l’hypothermie.

Nos premiers achats en NZ seront des gants, une écharpe et un manteau…

On nous avait prévenu qu’il faisait froid par ici, mais pas à ce point la. On se met alors à rêver de chocolat chaud au coin du feu, d’une bonne raclette entre amis, d’un bon bain chaud avec de la mousse. Mais rien de tout ca, on se contentera d’un bon bol de noodles à déguster non pas au coin du feu, mais en plein blizzard, et d’une douche publique à 2 dollars les six minutes avec minuteur s’il vous plait ! et âpres ca, zou, dans nos duvets. Il y a pleins de randos sur plusieurs jours qui partent d’Arthur pass, mais la météo n’est pas au beau fixe pour les jours à venir, donc on va s’abstenir. On fera simplement de petites ballades.

Nous ferons la connaissance des Kea, des perroquets des montagnes peu farouches qui ont la fâcheuse tendance de tout détruire sur leur passage. Ils ont eu l’air de bien aimer Lucida, après une tentative de car jacket et un joint arraché sur le toit, on a réussi à les semer.

Pour ce qui est des randos, on aura d’autres occasions d’arpenter les montagnes néo zélandaises. D’autant plus que je me coltine une tendinite a ma cheville gauche qui m’empêche de marcher trop longtemps… PAPA j’aurai bien besoin que tu t’occupes de moi !

A bientot

Nimbin est un village australien, localisé en Nouvelle-Galles du Sud à 780 kilomètres de Sydney et peuplé par une communauté de hippies.

Nimbin est un village rural jusqu'en 1973, quand, lors du festival du Verseau, un grand rassemblement d'étudiants, d'altermondialistes, de hippies et de fêtards investissent les lieux. L'événement attire l'attention des autorités et des services de police qui constatent que les hippies consomment de la marijuana. De nombreux participants au festival se sont alors installés pour former des communautés, certaines fédérées autour d'une philosophie mais la plupart sans idéologie particulière. Depuis lors, le secteur a attiré de nombreux auteurs, artistes, musiciens, acteurs, écologistes, adeptes de la permaculture, petits fermiers et autres utopistes en quête d'une société nouvelle. Lors du recensement de 2001, le village comptait 779 habitants. L'endroit fait partie de la Rainbow region.

Un petit détour s'impose donc, c'est partit pour un saut dans le temps, on atterri directement en plein coeur des années peace and love. Le village est niché au coeur de la montagne, dans un petit écrin de verdure. L'endroit est plutôt sympa, mais on a vraiment l'impression d'etre entre dans la troisieme dimension. Ici, les gens réponde a ton Hello classique par un ' Cookies, Marijuana, Weeds?' Tel un mot de passe, on se fait accoster a tous les coins de rue. L'age ne fait pas de difference, si tu pose un regard attendri sur une ptite mami seule sur son banc, elle te regarde et te propose dessuite la même chose: Cookies, Weeds , Marijuana?

Ici, même le poissonnier affiche son penchant pour la fumette:

Hip hip hip sont les hippies...

C'est les idées claires (je tiens a le preciser) que nous repartirons de Nimbin, pour continuer notre route vers le sud. De parc nationaux en parc nationaux, nous aurons le privilège de voir des baleines s'amuser non loin de la cote, d'assister encore a de magnifiques couchers de soleil. On s'emerveille encore a la vue de kangourous. C'est ca la magie de l'Australie, et on ne s'en lasse pas...

 Bundjalung national park:

 Des kangourous en veux tu en voila, et la il ne s'agit pas de petits wallabis mais de GROS kangourous, presque de la taille de Pierre.

Coucher de soleil sur red rock:

 Yuraygir national park:

Emerald beach:

A bientot.

On quitte donc la ville de Wellington pour remonter plus au nord ouest, direction le mont Egmont. Un volcan au repos culminant à 2 518 mètres d'altitude, sa forme conique aux pentes régulières et prononcées est considérée comme une des plus symétriques au monde.

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Nous passerons carrément la nuit au pied du volcan, il n'y a pas de meilleur réveil possible que d'avoir une si jolie vue pour le ptit dej! Pour rassurer les Maman: Non ce n'est pas dangereux, non il ne risque pas de rentrer en eruption, non nous ne sommes pas inconscients :)

Le mont Egmont vu de loin, il n'est pas sans rappeller le mont Fuji au Japon. D'aillleurs, certaines scenes du film le dernier des Samourai avec Tom Cruise on etées tournee ici. Ca vous en bouche un coin?

Non loin de la se trouve la ville de New Plymouth avec ses jolies plages de sable noir:

Il est temps maintenant de rentrer un peu plus dans les terres, en empruntant la 'FORGOTTEN WORLD HW' autrement dit, la route du monde oublié. De vallées verdoyantes en montagnes magiques, on se croirait en plein dans la comté du Seigneur des anneaux. Des collines a perte de vue, c'est magnifique.

Petite halte pour passer la nuit.Un petit repas en bord de route, rien de mieux...

Au loin, on commence a voir se profiler le mont Ngauruhohe, qui se trouve au coeur du Tongariro national park, notre prochaine destination...

 On pense a vous !

 Qui dit Thaïlande dit Temples (wat en thaï) nous prenons la route vers le nord pour un p’tit pèlerinage. Première ville sur notre itinéraire : Ayutthaya, ancienne capitale du royaume de Siam.  Ici, rien à voir avec les temples que nous avons vu jusqu’ici, pas de strass et paillette, il s’agit de ruines datant de 1350, inscrites au patrimoine de l’Unesco.

 On enfourche nos vélos pour visiter les lieux. Les temples sont éparpillés un peu partout dans la ville. On passera donc presque 5 heures à pédaler sans relâche, plutôt crevant, surtout sous un soleil de plomb. Sur les 5 heures, on a passé bien 2 heures à se perdre dans la ville

Cheveux au vent...

Pour rejoindre notre guesthouse en fin de journée, on est lessivé donc on opte pour une traversée en ‘’ ferry’’ pour nous éviter encore des bornes que nous n’avons plus le courage d’avaler ! La traversée si l’on peu appeler ca ainsi est plutôt folklo. 5 min après nous voila sur l’autre rive.

Le lendemain, et 6 heures de bus plus loin, nous arrivons a Sukhothai la toute première capitale de Siam, inscrite elle aussi au patrimoine de l’Unesco. Ici, ce sont toujours des ruines, la différence c’est qu’elles sont bâties au milieu de point d’eau. Ce qui donne une ambiance différente. La visite se fait également en vélo. On n’a pas encore récupéré de la veille, une nouvelle journée à pédaler avec nos entrejambes meurtris…

Tient un pet shop ;), ne t'inquiete pas Louise, il n'est pas tombé a l'eau.

Des stands de nourriture partout, dur dur de choisir.

On tombe pile poil au bon moment, c’est la fête a Sukhothai, ne nous demandez pas pourquoi, on a bien essayé de se renseigner, mais on a rien compris. Le soir, nous aurons donc droit à un spectacle, feu d’artifice, lâché de lanterne dans le ciel, éléphants, bref tout y est.

Bon on peut dire qu’on a eu notre dose de wat pour le moment. On va faire un p’tit break. Le lendemain, direction Chiang Mai et ses montagnes.

Tongariro Alpine crossing est considéré comme le plus beau trek d’une journée en Nouvelle Zélande. 17 km de parcours, parfois lunaire, au milieu des volcans et des lacs, une succession de panoramas superbes……. La description vous fait rêver ? Nous aussi, le seul hic, c’est que le principal concerné, est entre en éruption le 21 novembre. Quelques recherches sur internet confirment l’évidence le trek est fermé pour durée encore indéterminée. On ne peut pas se permettre de revenir ici après, notre timing est un peu serré. De toute façon, on doit passer à cote du Tongariro, on verra bien si d’ici deux jours il se sera un peu calmé. Bingo ! Sa colère est terminé, le trek réouvre donc en partie le lendemain. Au lieu de faire 17 km d’un point A a un point B, nous devrons rebrousser chemin à la moitié du trek. L’autre étant encore considérée comme dangereuse. C’est déjà mieux que rien, et puis nous accédons à la plus belle partie. En attendant le lendemain, on se rend sur la plaine du Mordor, paysage emblématique du Seigneur des anneaux. Le nom Mordor est tiré du livre de Tolkien.

Dans la culture maorie, un volcan qui entre en éruption ce n’est pas anodin, c’est plein de signification et de légendes, donc chaque réouverture du sentier est précédée d’une cérémonie. Nous aurons même le droit de passer à la télé locale.

Le red crater:

Panorama avec le blue lake a gauche et emeralds lakes:

Les paysages sont à couper le souffle, du volcan parfaitement conique, au cratère rouge, aux plaines du mordor, allant même jusqu’aux lacs émeraudes, un festival de couleurs, on en prend plein les yeux. Le Tongariro mérite amplement sa réputation ! Nous ferons l’aller retour en 5 heures de marche. Ca aurai été bien dommage de rater ca. C’est je pense, un IMMANQUABLE de l’ile nord.

A bientot!

Nous nous rapprochons petit à petit d’Auckland, en traversant le central plateau. C’est par ici que le village de la Comté se trouve, plus exactement près de la ville de Matamata. Il y a maintenant plus de 13 ans de ca, Peter Jackson, le réalisateur du seigneur des anneaux, avait jeté son dévolu sur un morceau de vallée appartenant à un fermier. C’est donc à cet endroit que la comté a été bâtie.  A la base, Peter Jackson ne voulait pas que ce décor soit utilisé a des fins touristiques, le fermier avait donc ordre de laisser l’endroit se dégrader, sans essayer de le conserver, l’améliorer ou l’entretenir. Il pouvait toutefois y organiser des visites guidées, mais sans entretient, les lieux ont vites perdus de leur éclat, et il ne restait plus grand-chose à y voir. Ils ont depuis tout remis en ordre et encore agrandit le village avec la sortie du film les Hobbits qui sera dans les salles le 12 décembre. Nous avons donc décidé de nous faire un p’tit cadeau et d’aller visiter HOBBITON. Au début, on appréhende un peu d’être déçu, de ne pas pouvoir approcher de près les décors, et finalement de ne pas pouvoir voir grand-chose. Mais à peine entré dans le village, toutes nos craintes se dissipent. C’est magique, tout est conservé dans le moindre détail, les maisons sont fleuries, des légumes poussent dans le potager, il y a même du linge de hobbit accroche a l’étendoir. Bref, cette visite va bien au delà de nos espérances, on est au paradis. Et cerise sur le gâteau, nous sommes le premier groupe au monde à pouvoir pénétrer dans le ‘’Green Dragon’’ le bar des hobbits, et la, c’est l’extase.  La visite dure 2 heures. De quoi faire chauffer l’appareil photo et faires le plein d’images magnifiques. On vous laisse admirer :

Le Green dragon :

Voila, les photos en avant premiere ! Il y en a beaucoup mais encore une fois la selection a ete rude!

bisous a tous.

Notre slaveX est enfin arrivé a son terme, 2 semaines et demie a la ferme qui sont passées a une allure folle. C’est ca de ne pas avoir le temps de souffler ! En tout cas, ca restera une expérience très enrichissante, qui nous aura permis de rencontrer des gens supers ( je parle des helpers) et qui nous aura permis de faire des choses que nous n’aurions certainement jamais eu l’occasion de faire dans notre vie, comme traire une chèvre ou bien faire du fromage ;) Nous garderons quand même un bon souvenir de nos employeu… heu de nos hôtes, qui malgré tout étaient des gens bien.

Nous aurons appris a nous présenter en maori grace au frere de Karina. Pour se presenter, ils disent d'abord leur nom, puis le nom de leur montagne, celui de leur riviere, de leur bateau ( Car tous les maoris sont venus en Nz en pirogue), de leur terre, et enfin de leur village. Ce qui donne pour nous:

Tena katou katoa ( ca veut dire oyé oyé braves gens !)

Ko Pierre & pauline taku ingoa

Ko Canigou Taku monga

Ko Têt taku awa

Ko France taku kainga

Ko Perpignan taku marae

Tena katou, tena katou, tena katou katoa ( merci les gens de m'avoir ecouté!)

Normalement apres il faut chanter... et la chanson est au libre choix de chacun ;)

Notre dernière journée à Auckland avant le grand départ pour l’Asie, nous la passerons en compagnie de Yang, notre amie de la ferme, avec qui nous nous sommes tres bien entendus et grâce a qui je sais maintenant faire des Dumplings ! Et nous irons boire un verre avec Virginie et Gene. Mais qui est-ce me direz vous ??? Virginie était dans ma classe au primaire, ca date ! et Gene est son ami qui vient du Canada ( Toronto). Ils ont fait le tour de l’Australie comme nous et se retrouvent maintenant en NZ. C’est donc par blogs interposés que nous suivons nos aventures mutuelles depuis plus d’un an. On a eu envie de voir à quoi ils ressemblaient en vrai quand même ! Donc le rendez vous est pris. J’aurai même droit à un p’tit cadeau d’anniversaire, ou plutôt 3 p’tits cadeaux;)  Nous passerons un très bon moment. Au passage je tiens à m’excuser au près de Gene car nous avons parlé Français tout le long… A ces frenchies, ils n’ont aucunes manières !

Nous sommes donc le 29, c’est mon anniversaire, le vol pour Singapour n’est que le lendemain a 7h. Nous passerons donc la nuit a l’aéroport, au moins on est sur de ne pas rater le vol ! Et puis c’est atypique non pour un jour d’anniversaire de dormir sur un banc a l’aéroport ?

Nous passerons en tout 12 heures dans l’avion… avec une escale à Melbourne, et c’est à 16 heures que nous arriverons à Singapour. Tout juste sortis de l’aéroport, je me mets direct en mode choucroute, cheveux frisottant et peau luisante,  bienvenu en Asie ! Nous avions réservé dans un backpack, pour être sur de ne pas se retrouver a la rue, car a cette période, beaucoup d’hôtels sont complets. On n’a jamais encore dormis en dortoir, donc pour y aller en douceur, on avait choisi une chambre de 4 lits. A notre arrivée on nous annonce que finalement il ne reste plus de lit dans cette chambre, nous dormirons donc dans un dortoir de 7 lits, le tout concentré sur une surface ultra réduite et peuplé en majorité d’indiens.. hommes. Ah, on voulait du dépaysement, on est servis !

Le point positif, le back pack est a coté du métro, ce qui est plutôt cool.  Le lendemain, nous partons donc  a la découverte de la ville.

Singapour constitue une cité état, qui compte 5 millions d’habitants. Cet état est bien connu pour son économie prospère. Ici tout est propre et aseptisé, on est loin de l’Asie que l’on connait déjà. Ici, pas de signe de pauvreté, bien au contraire, les enfants de 10 ans jouent tous sur leur Ipad, pendant que Maman va dévaliser la boutique Dior et Chanel.  Les rues sont dans un état de propreté impeccable. En même temps, 500 dolls d’amende si tu jettes un mégot par terre, c’est plutôt dissuasif !

La diversité ethnique de la population Singapourienne est très importante : les Chinois composent 76,8 % de la population ; les Malais qui constituent le peuple autochtone représentent 13,9 % ; les Indiens forment 7,9 % et le reste provenant de divers pays notamment d’Occident.

L’architecture de la ville est complètement futuriste, sorte de concour de celui qui construira la tour la plus improbable ! Et le résultat est plutôt réussi !

Le merlion, un melange d'un lion et d'un poisson. Symbole de Singapour:

Le celebre Marina bay sands, hotel casino, avec a son sommet le sky parc ou l'on trouve une piscine et un jardin botanique:

Singapour compte des multitudes de centres commerciaux, le paradis des acheteuses compulsives friquées, et l’enfer pour celles qui le sont moins ! Beaucoup de magasins de luxe, des centaines de centres commerciaux, complètement démesurés…

Vous aviez deja pensé a faire de la gondole en plein centre commercial?  et bien ici, rien de plus normal!

Le garden by the bay, tout droit sorti du film Avatar...

Pour le jour de l’an , nous irons voir les feux d’artifices ( remember Sydney 2012 avec Julie et Anne) Sauf que la, on a pas attendu tout l’après midi pour avoir de bonnes places, de coup, on s’est pris un violent bain de foule, et désormais nous avons une résolution pour 2013 et toutes les autres années a venir PLUS JAMAIS DE FEU D’ARTIFICE POUR LE JOUR DE L’AN !!!!  Singapour de nuit est une ville vraiment impressionnante, avec des illuminations à couper le souffle.

Les petites boules qui flottent sur l'eau, sont des wishes spheres, elles contiennent les veux des Singapouriens pour l'annee 2013.

 Bonne année a vous tous, on pense a vous! et bien sur un bon anniversaire a ma sista adoré!

Si je me souviens bien, nous vous avions laissé à Singapour. Nous avons donc une semaine à rattraper ! Tout d’abord, nous avons quitté Singapour pour Kuala Lumpur, étape obligatoire pour rejoindre Bornéo car il n’y a pas d’avions direct. Nous passerons donc la nuit dans un hôtel proche de l’aéroport, étant donne que notre vol pour Tawau (Bornéo) est à 7h le lendemain matin. L’aéroport de Kualalumpur se situe à 70 km du centre. On reporte donc notre visite de la ville pour notre retour du petit séjour plongée. L’hôtel ou nous passerons la nuit nous change du précédent… ici pas de dortoir, mais une chambre bien a nous ! La classe.

On en profite pour faire un petit relooking express, a coup de tondeuse... Pas pu resister.

Notre salle de bain tuning:

Le prix reste raisonnable 34 euros pour deux, même si comparé aux prix du centre ville, c’est du grand luxe ! Mais pas trop le choix, il n’y a pas de petits hôtels proche de l’aéroport. Nous avons halluciné sur les prix de la nourriture, on trouvait ca pas cher à Singapour, mais ici… Pour notre premier repas en Malaisie, on s’en sort pour 10 ringgits, soit 2.5 euros pour nous deux.  Le lendemain, une bonne journée de transport s’annonce, 4 heures d’avion, suivit par 2 heures de taxi et enfin 45 min de bateau. C’est aux alentours de 15 heures que nous foulerons l’ile de Mabul ou nous resterons 5 jours.

En arrivant, on est plutôt séduits par les lieux, petits bungalows sur pilotis, eaux transparentes… En visitant notre chambre, le lieu perd un peu de sa magie, trou béant dans les murs de la ‘’salle de bain’’ qui accessoirement sert de porte d’entrée aux rats… douche version compte goutte…Bon comme dit Pierre, on n’est pas venu ici pour rester dans notre chambre ou pour faire bronzette…on est venu ici pour plonger… je suis d’accord, mais si on avait pu allier les deux… mais bon…

Envers du decor !

L’ile compte plusieurs resort et clubs de plongée en tout genre. On en fait le tour rapidement. Quelques habitants vivent sur l’ile à l’année. C’est particulièrement sale ici, aucune gestion des déchets… des détritus jonchent le sol partout dans le village, sauf bien sur aux alentour des resorts de luxe (avec héliport pour certains…) Du coup, pas grand-chose à faire a part plonger ici ( Ca tombe bien, on est la pour ca ! dixit Pierre) notre hôtel n’a pas de plage, et les autres sont ou privées ou trop sales…  bref, vivement le lendemain, qu’on aille voir ce qu’il se passe sous l’eau !

Le lendemain, la beauté des fonds sous marins nous fait oublier le reste. Au rythme de trois plongées par jour, les journées passent super vite.

Première journée, plongée sur Mabul/Kapalai. Nous y verrons les plus grosses tortues jamais vus de nos yeux vus… Un bon 1m20 ! Impressionnant. Ici, ca foisonne de vie. Les fonds sous marins sont semblables a ceux des philippines, les poissons en plus.

 Les petites 'creatures'. Limaces de mer appelées nudibranches. C'est un peu notre collection de pokemon a nous, il en existe des milliers differents, le jeux, c'est d'essayer de tous les photographier...  Héhé Hervé, vous les avez celles la? On pourra s'en échanger quelques unes? Je vous échange la Polinus contre la nudibranche tortue ninja ( orange et verte) du milieu...

Un cousin de l'Hippocampe:

 Deuxième jour, direction Sipadan, une ile protégée. Ici, on ne se concentre plus sur les petites limaces mais sur les requins, il y en a partout, ce sont des requins de récif inoffensifs. Nous pourrons également admirer un ENORME banc de trevalis. Et la variété de coraux y est hallucinante. On est d’accord avec Pierre pour dire que c’était la plus belle plongée de notre courte vie de scuba diver.

Et hop, c'est repartit pour un tour! Au passage, je tiens a signaler qu'il etait tres judicieux de ma part de me couper la frange avant ce petit sejour plongee. Entre l'eau salee, le soleil, l'humidite... elle est comment dire.... toute en volume, et peux ainsi me faire office de visere pour me proteger du soleil.

Le dernier jour, nous retournerons a Mabul pour encore trois belles plongées.

Tiens Pierre a une petite envie pressante sous l'eau... ca tombe bien, voila des chiotte!

J’ai presque honte de publier ces photos de mauvaise qualité, après vous avoir servis des photos de pro aux philippines...mais notre photographe attitré n’était pas dispo en ce moment, donc on s’est débrouillé avec les moyens du bord.

Sinon, on a repéré un ptit resort sympa, pour la prochaine fois ou l’on viendra …avec nos parents… ;) Papa, dépeche toi de passer tes niveaux de plongée!

Voila, Bornéo c'est fini ;( Prochaine étape, la Thailande.

Nous n’aurons qu’une journée pour visiter Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie. Ce sera donc assez furtif. Un jour c’est bien peu de temps pour pouvoir juger si une ville nous plait ou pas. Mais une chose est sure, on a vraiment préféré Singapour.

Nous nous en tiendrons au deux attractions phare de la ville.

Les Petronas towers:

Pierre et son fan club ;)

Les batu caves, un temple hindou au nord de la ville. Soit disant peuplé d'inombrables singes qui peuvent se montrer agressifs... Manque de bol, ils venaient de les faires fuir a coup de pétard juste avant que l'on arrive.

Kuala Lumpur est une ville presque a 100% musulmane, ici le port du voile est de rigueur. Les femmes ont meme un wagon qui leur est réservé. Le bisou est interdit! Cependant, les Malaisiens sont des gens adorables et tres souriants. Nous pensons que ce pays mérite d'y rester plus de temps mais notre timing est serré, alors il faut faire des choix.

Le street art Malaisien ;)

Nous avons trouvé une chambre pas très chère dans le quartier chinois. Qui dis pas chère, dis pas de fenêtre, une boite quoi ! Le soir nous rejoindrons Thomas, un ami que nous nous sommes fait a Bornéo. Il est Danois et voyage depuis un peu plus d’un mois, pour lui, c’est un départ au Sri Lanka qui l’attend le lendemain. On passera un très bon moment, dans un petit bar sur un toit de la ville.  Au bout de 4 bières, je ne réponds déjà plus de rien, c’est fou, un an sans pratiquer et j’ai déjà perdu toute mon endurance !

Maintenant cap sur la Thailande. Nous avons decidé d'atterir a Bangkok et de nous aventurer dans le nord. Le sud sera l'étape finale de notre voyage. A bientot!

Le genou de Pierre l’a lâchement abandonné sur les cotes d’Abel Tasman. Un peu de repos s’impose donc pour mon Xtreme hiker, enfin… pour le coup, il est pas si extrême que ca ! Ce sera donc seule que je ferai une partie du Queen Charlotte Track ! Dédicace à ma sister qui me manque.

For you sista:

Le temps annoncé pour cette partie du track est 9 heures de marche. Ca me parait beaucoup, mais c’est sans compter sur ma condition physique au top… Je ne veux pas que Pierre attende trop longtemps et finisse par s’ennuyer, je prends donc ca comme une sorte de challenge. C’est donc a la limite de la course a pied que commence la rando, dans les descentes, mes deux pieds décollent du sol. Bref, je suis à donf. (les gens qui me connaissent connaissent ma fâcheuse tendance à marcher bien trop vite, un calvaire pour les gens qui marchent avec moi…) Toute seule, j’ai donc pu m’en donner a cœur joie.

Les paysages sont magnifiques, comme d’habitude.

Je mettrai donc 5 heures pour arriver, contre 9 heures annoncées ! Si ca c’est pas de l’Xtreme hike.

Pendant ce temps la, Pierre met son temps libre a profit, il va a la pêche aux moules. La région du Malbourough est réputée pour ses excellentes moules vertes. Elles sont en effets délicieuses, il manquait juste un peu d'aioli...

Et voila, l’ile Sud c’est terminé pour nous. Cap sur l’ile Nord

Oulala Pierre, tu sens cette drôle d'odeur ?

C'est pas moi j'te jure!

Mais non, je sais, ça sent la fin, la fin de l'Australie...

Nous avons enfin bouclé la boucle, après 36.000 km parcourus autour de l'Australie avec notre fidèle compagnon Bumbo, qui a nos yeux représente bien plus qu'une vulgaire voiture. Il a fait partit intégrante de notre voyage. Et c'est grâce a lui que nous avons réussi notre périple. C'est donc avec beaucoup de nostalgie que nous avons passé notre dernière nuit dans le van. Et oui, nous arrivons a Sydney et nos anges gardiens de nos débuts en Australie, Christine et Steffen, nous accueille gentillement dans leur maison. On savoure chaque instant passé dans bumbo, en sachant que c'est le dernier. Avec une envie irrépressible de capturer chaque moment pour ne jamais l'oublier. Pour ça, rien de mieux que des photos. Et sachant que j'ai la gachette facile, tout est devenu prétexte a prendre une photo. Et comme c'etait la derniere fois, tout prenait plus d' importance.

Alors voila une série de photo intitulé : The last time... imaginez vous une petite musique mélancolique en regardant les images...

Derniere fois que Pierre fait la cuisine.... en fait non, en y réflechissant bien, c'etait la premiere ....et derniere fois ;) MMmmh des pasta, oui mais PAS des panzanis! trop cher !

Dernier ptit dej, et dernier brossage de dents...

Derniere fois que Pierre prépare le lit pour la nuit, vous remarquerez que les draps ont perdus de leur éclat d'antan. Dernier visionage de série TV avant de dormir.

L'heure du bilan approche a grand pas, que nous manque t'il a faire en Australie avant de partir ?

Manger du Kangourou ! et voir une redback, l'araignée la plus dangereuse d'Australie. Il suffit de demander, Pierre part en expédition et fini par trouver LA redback ! Trop fort ce pierre.... et Pauline..... ben .... elle cuisine du steack de Kangourou .

C'est pas tout, mais la c'est le bordel dans notre maison roulante, et si on veut faire visiter Bumbo, un brin de ménage s'impose :

Avant:

Apres:

Derniere nuit de nomade en Australie que nous choisirons de passer a l'endroit meme ou nous avions passé notre premiere nuit dans le van... Nostalgie quand tu nous tiens..

La plage de palm beach:

A bientot a Coogee !

Pai est une petite ville du nord de la Thaïlande. Ville non loin de la frontière Birmane, a environ 600 mètres au dessus du niveau de la mer. La ville est entourée par de hautes montagnes et offre de magnifiques panoramas. C’est ici que tous les hippies du pays ont décidés de s’installer. Mais pas seulement des hippies fumeurs de ganja, beaucoup d’artistes, de créateurs, de musiciens… L’ambiance nous a plu tout de-suite, ici pas de harcèlement pour acheter, les gens sont peace and love. Il ne s’agit pas d’une grande ville, donc pas de stress. La touche artistique  est présente partout,  boutiques et cafés joliment décorés et très colorés. Pour se rendre dans ce petit coin de paradis, ça n’a pas été une partie de plaisir, parce que tout doit se mériter ! Depuis chiang Mai, seulement 2h30 de bus, de la rigolade avons-nous pensé au début ! Que néni, cette route est célèbre pour ses virages interminables. A la gare des bus de Chiang Mai, au comptoir de vente des tickets, ils vendent également des anti-vomitifs… ok le ton est lancé. Connaissant mon estomac fragile, j’achète les petites pilules magiques. Une fois installés dans le bus, les vomitos bags mis à disposition sur chaque siège me font penser à avaler mon cacheton. En plus nous sommes installés tout au fond du bus. S’ensuivent 1h30 de cauchemar pour moi, le cachet n’ayant pas encore fait son effet, ensuite, je pense que j’ai carrément perdu connaissance jusqu'à l’arrivée ( cette petite pilule devait plus appartenir a la famille des sédatifs ) Bref, quand je suis sortit de mon coma, Pierre lui, pourtant si résistant, était sur la mauvaise pente, teint verdâtre, respiration haletante, hyper salivation… Nous sommes arrivés in extremis a destination, un virage de plus et ça aurait été le drame.  On s’imprègne de l’ambiance des lieux des notre arrivée, coooool. On trouve une petite guesthouse au bord de la rivière, nous dormirons dans une petite hutte sur pilotis, un simple matelas au sol, confort sommaire mais suffisant pour nos dos de backpackers.

La rivière Pai:

Pai by night:

Ici le marché de nuit est a l'image des habitants, déjanté et coloré:

Petit déjeuner au café des artistes:

Du coup, on se prend nous même pour des artistes, on fait des effets de stYle avec nos photos. En fait on essaye simplement de vous faire remarquer que nous avons acheté un nouvel appareil photo !!! L'ancien commençait a devenir un peu capricieux et puis ça faisait trop longtemps que ça me démangeait. Pour me déculpabiliser, je me dit que c'est pour toutes les fringues que je ne me suis pas acheté en 1 an et demi, tout les rendez vous chez le coiffeur que je n'ai pas pris... Et puis c'est un peu pour vous PUBLIC, pour vous donner un blog de qualité... bla bla bla...en fait tout est de votre faute ;)

Bref, on décide ensuite de louer un scooter pour visiter les alentours, mais manque de bol, tous les scooters sont déjà loués, donc il nous reste une dernière option : les vélos. On n’avait pas envisagé le fait que nous étions en montagne et que de ce fait, la route serai plutôt escarpée, avec un vélo sans vitesse, on n’a pas choisi la facilité.

Visite de Pai canyon:

Nous passerons une superbe journée, pleine de sueur et de beaux paysages. Entre rizières et champs de coton.

Pas trop le temps de s’éterniser ici, bien que l’endroit nous plait vraiment, mais on a un timing à respecter.  Donc départ prévu le lendemain pour Chiang Rai.

Ps, pour ceux qui se demande si l'on mange bien, voici un petit aperçu. Non non, je n'ai pas volé ces photos a ELLE magazine cuisine, c'est juste qu'on a un nouvel appareil photo. Si si . Ah bon, on vous l'a déjà dit? Bref, on est content.

A bientôt

Prochaine étape,   Nong Kiaw  cette ville se trouve a quelques centaines de km de la, mais comme souvent au Laos, ces quelques centaines de km, nous prendrons la journée. Les routes ici sont extrêmement sinueuses et souvent en mauvais état. Les mini vans sont surchargés au possible, pour 10 places officielles, on se retrouve bien souvent a 15 voir plus. Ce qui promet des trajets parfois cauchemardesque. Ce coup ci, on se pointe une heure avant le départ pour choisir les sièges de devant… On commence à avoir l’habitude maintenant, on nous la fait plus ! Les paysages que nous traversons sont grandioses, des montagnes a perte de vue, de magnifiques villages. Une particularité au Laos, c’est que de nombreux villages sont juste au bord de la route. C’est une grande frustration de traverser de si beaux paysage sans même pouvoir s’arrêter et dégainer l’appareil photo. On se contentera juste d’en profiter a travers la vitre du mini van Il nous faudra pas moins de 6 heures de transport pour arriver a  Nong Kiaw, joli petit village au milieu des pics rocheux. La encore le paysage est grandiose.

Notre guesthouse:

Le lendemain, nous louons des vélos (et oui encore !) je m’étais pourtant promis de ne plus pédaler en Asie. Nous nous rendons dans un petit village au bord de la rivière, nous nous baladons un peu et nous faisons accoster par un pêcheur qui nous propose de partir sur sa pirogue moyennant un petite somme d’argent (3 euros par personnes) l’idée nous plait bien, on embarque !

Ici, ils ramassent les algues de la rivieres qu'ils étalent sur un morceau de tissu et font ensuite secher au soleil. Ce qui donne comme les feuilles de nori que l'on utilise pour faire les sushis. La difference c'est qu'ici ils mangent ces feuilles simplement frites a l'huile.

On remontera un peu la rivière à bord de sa pirogue et passerons deux bonnes heures à taquiner le poisson. Ici ils pèchent au filet, pas de canes. La pèche ne sera pas très fructueuse, seulement deux petits poissons, mais c’est déjà mieux que rien. 

Il nous apprendra même à lancer le filet.

 Le papa de notre pecheur en train de construire un mur en bambou:

Sa fille:

Une fois rentrés au village,  sa femme nous préparera le poisson et nous mangerons a table avec toute sa famille. Ici pas de chichi, on mange avec les doigts. Un moment bien sympathique.

 Allez, ca c'est cadeau:

A bientot.

Ps: un grand merci a tous ceux qui nous laissent des commentaires sur le blog, ca nous fait toujours autant plaisir de savoir que vous pensez a nous.

Nous avons donc survécu a ce trajet en train, sans trop dormir … enfin, je parle pour Pierre, vu que moi j’ai l’ultime paire de boules quies qui me suit depuis l’Australie, imaginez l’état des boules ;) mais ici en Asie, pas moyen d’en racheter, c’est à croire qu’ils kiffent le bruit ! Bref, c’est donc un peu vaseux que nous ferons nos premiers pas a Sapa a 6 heures du mat. Sapa est une station climatique de montagne érigée en 1922 par les francais, au coeur d'une magnifique vallée, non loin de la frontière chinoise.

Ici c’est la montagne, on crache de la fumée quand on respire, l’hôtel fourni la couverture chauffante, bref, il ne manque plus que la raclette et la fondue savoyarde au menu. Le spectacle a notre arrivée est magnifique la ville est au dessus des nuages, il faut savoir qu’a cette période de l’année, Sapa est souvent sous la brume.

Apres un petit break a l’hôtel, on part en scooter arpenter les alentours, on a de la chance, le beau temps est de la partie. Cette première journée nous enchante, c’est splendide, les rizières en terrasse sculptent le paysage, malheureusement, la récolte a déjà eu lieu donc pas de rizières verdoyantes, mais les paysages restent très jolis.

Pierre sympathise avec les cochons...

Ici vivent de nombreuses ethnies minoritaires. Beaucoup sont habillés en tenues traditionnelles.

 La moto ici ne se monte pas a deux, mais en famille ( 5 sur la photo)

On s'fait une course Hervé?

Des rizieres a perte de vue...

La ville en elle même et les villages les plus proches ont perdus de leur authenticité, étant donné la horde de touristes qui s’y trouve en ce moment (ce fameux jour de l’an chinois qui a ramène tous les chinois par ici !) Ici le tourisme est très développé, nous nous en rendrons compte le lendemain, quand nous décidons de faire un trek a la journée qui s’avérera être plus une incitation a l'achat  qu'un trek. Le guide nous emmènera dans les villages, les paysages sont moins spectaculaires que la veille pendant notre ballade en Scoot. Tout  le long du trek, des femmes Hmong nous accompagnent, nous tiennent la main quand le terrain est glissant, nous confectionnent des cœurs en fougère, des chevaux en bambou…. Louche tout ça. Les villages que nous traversons ont plus des allures de rues marchandes avec vente d’handicrafts ( artisanat) en tout genre.

Une femme Hmong en train de confectionnner une bobine a base de chanvre:

Notre guide lui, heureusement est super, il nous apprend beaucoup de choses sur ces ethnies. Ces populations des montagnes sont extrêmement pauvres et une fois le riz récolté (une seule récolte par an) ils ne vivent que de la vente de leur artisanat. Quand on arrive au premier village, les si gentilles hmongs qui nous ont accompagné le long du trajet, passent aux choses sérieuses, elles nous déballent leur articles à vendre, il est difficile pour nous de refuser, on achète donc presque sous la contrainte, simplement pour leur faire plaisir. Cet épisode gâchera donc un peu la première impression que nous avions eu de Sapa. Nous aurions certainement du nous en tenir a notre ballade en scooter, mais comment savoir ?

Nous avons donc rencontré des Hmong noir et des Dao rouge. Pour vous en dire un peu plus sur les ethnies :

Hmongs noir :

Population: 9 millions(Hmong) Origine: Chine du Sud Peuplement actuel: Chine du Sud, Thaïlande, Laos, Vietnam

Economie: riz, maïs, artisanat

Particularités: Les Hmong noirs sont ainsi qualifiés parce que tous leurs vêtements sont en toile de chanvre teinte à l’indigo.Les femmes cultivent les plants de l’indigotier dans leurs potagers et teintent leurs tenues à l’aide des feuilles récoltées.

Les plus faciles à reconnaître sont les Hmong noirs. Les femmes portent des vestes avec des liserés à rayures, des jupes, des tabliers brodés, des sortes de guêtres, des chapeaux cylindriques et des bijoux. La tradition du costume spécifique est généralement perpétuée par les femmes, qui continuent de tisser les vêtements et transmettent leur savoir-faire à leurs filles.

Dao :

Population: 474 000, Origine: Chine du Sud, Peuplement actuel: Chine du Sud, Thaïlande, Laos, Vietnam

Economie: riz, maïs, choux, fraises, artisanats

Particularités: Les Dao vivent surtout dans les provinces du Nord-Ouest du Vietnam, le long des frontières entre la Chine et le Laos. Les femmes arborent différents costumes, le plus typique associant des vêtements tissés à la main et des perles et pièces de monnaie en argent. La richesse d’une femme se calcule, dit-on, au poids des pièces de monnaie qu’elle porte sur elle.

Leurs longs cheveux sont noués dans un grand turban rouge et brodé de pompons.

Les femmes Dao:

Nous avons pu visiter un atelier de tissage dans le village Hmong. C’est impressionnant, les heures, que dis-je, les mois qu’elles passent à confectionner une seule de leur tenue. Dans un premier temps, elles ‘épluchent’ les tiges de chanvre pour en extraire des fils, qu’elles nouent entre eux pour ainsi faire une grosse bobine. Avec ce fil de fabrication artisanale, elles font le vêtement au métier à tisser ( un travail de titan !), pour ensuite teinter le tissus obtenu dans une macération de feuilles et fleurs d’indigo (qu’elles ont du au préalable faire pousser dans leur potager !). Je vous passe les détails d’assemblage et de broderies… Elles ‘imperméabilisent ensuite le tissus de la veste en le frottant des heures durant a de la cire d’abeille. Au final, la confection d’une tenue nécessite au moins 7 mois de travail ! Je vous donne la les informations données par notre guide. C’est carrément bluffant, en plus ces tenues sont magnifiques.

A bientot!

Ps: info de premiere importance, j'avait oublié de vous dire que j'ai perdu mon ongle de pied mais il se porte bien merci!

Petit mot de Pierre:

Merci a tous pour vos gentils messages d'anniversaire qui m'ont fait tres plaisir! Enormes bisous.

Avant de commencer à vous parler du Viet Nam, nous tenons à faire un p’tit flash back sur notre séjour au Laos. A l’origine, nous comptions traverser ce pays du nord au sud en 15 jours. On s’est vite rendus compte que c’était humainement impossible donc nous nous sommes concentrés uniquement sur le nord. Nous avons trouvé dans ce pays, l’authenticité qu’il nous avait manqué en Thaïlande. Des gens adorables, des paysages plus beaux que beaux. 15 jours finalement c’est bien trop court pour profiter à fond de ce paradis. D’autant plus que l’on perd énormément de temps dans les transports. C’est le point noir de ce pays, les transports interminables, les routes sinueuses et en très mauvais état parfois. Mais comme dit Pierre, c’est certainement grâce a ca qu’il y a beaucoup moins de touristes qu’ailleurs. C’est un peu notre pays coup de cœur, même si c’est difficile a dire après toutes les belles choses que l’on a pu voir depuis que nous sommes partis, ce qui est sur c’est que ce pays nous a profondément touché. Nous sommes tous les deux d’accord, c’est un pays qu’il faut parcourir à moto pour pouvoir en profiter au maximum. La nourriture quand a elle ne nous a pas transcendée et en plus, elle est bien plus chère qu’en Thaïlande. Nous quittons donc ce merveilleux pays direction Hanoi, on se paye le luxe de rejoindre le Viet Nam en avion. 1 heure de trajet contre 22 heures en train.

Notre parcours en image:

Le Vietnam:

capitale: Hanoi

population: 91 millions d,habitants

superficie:341 690 km2 (a peu pres comme l'Allemagne)

forme de l'etat: republique, regime a partie unique communiste

Une fois sur le sol vietnamien, on se pèle et il pleut, on part sur de mauvaises bases. Ici, ils sortent tout juste du nouvel an chinois, ils sont donc en congés pour une semaine. La majorité des commerces et musées sont fermés. Ce qui nous frappe en premier a Hanoi, c’est le bordel ! Bip bip city, ca grouille de scooters, ca klaxonne dans tous les sens. Tu risques ta vie à chaque fois que tu traverses une rue. La politique adoptée ici, c’est de traverser sans vraiment regarder, les scooters zigzaguent autour de toi. Ici, les trottoirs ne sont pas faits pour les piétons, ils servent d’étal pour le marché, de terrasse de fortune pour les bouis bouis qui servent de la soupe à tous les coins de rue. 

 Le lac Hoan Kiem, l'épicentre du vieu Hanoi:

 La soupe c’est un peu un mode de vie ici, elle se mange matin midi et soir, assis dans le froid et le boucan de la rue, au milieu des vapeurs des pots d’échappements sur des chaises et tables pour nains… 

C’est une ville faite d’agitation et de beaucoup de bruit, de quoi faire décompenser un épileptique, mais une ville cependant pleine de charme. Nous partions avec une appréhension sur les vietnamiens, nous avions eu beaucoup d’échos de voyageurs comme quoi ils n’étaient pas particulièrement sympathiques, pouvant même parfois se montrer agressif a l’égard des touristes. Ca n’a pas du tout été notre première impression, au contraire, on les a trouvés plutôt sympa. 

MMMm nos premiers nems...

Petite particularité ici, c’est le pays de la contrefaçon en tout genre. Petit exemple, il n’est pas rare de trouver trois ou quatre restaurants du même nom dans la même rue. Si un resto a bonne réputation et se retrouve dans un guide touristique, des homonymes poussent tout autour comme des champignons. Allant même jusqu'à pousser le vice en rajoutant sur leur enseigne ‘ recommandé par les guides’ ou alors ‘ nous sommes le vrai’… Il en est de même pour les hôtels ou les agences de voyages. Difficile parfois de s’y retrouver.

Nous passerons deux jours dans la ville avant de prendre un train pour se rendre a Sapa, a 400  km au nord. Nous optons pour le train de nuit. Malheureusement pour nous, il ne reste que des hard sleepers, autrement dit, notre couchette se résume à une planche de bois. C'est partit pour 9 heures de train!

Pour savoir si on a survécu, il faudra attendre le prochain post...

Au fait, c'était il y a un an... remember Toolangi !

Hoi an, réputée pour être la plus jolie ville du Vietnam. Ayant été épargnée par les bombardements, elle a conservé son patrimoine. Elle est traversée par la riviere Thu bon. C'est un ancien grand port de commerce ou venaient des marchands des 4 coins du monde.

On y trouve de vieilles bâtisses de  divers styles architecturaux: chinois, japonais, français. Huit cent quarante-quatre bâtiments sont répertoriés pour leur intérêt historique et architectural. Il y fait donc bon vivre ! Les deux premiers jours, le temps ne sera malheureusement pas de la partie.

On décide donc de rester plus longtemps pour découvrir la ville autrement que sous un rideau de pluie. Et ca en valait la peine. Ici, on trouve des tailleurs a tous les coins de rue, c’est devenu un ‘’ must do’’, personne ne repart de Hoi an sans son tailleur ou costume sur mesure ! Personne, sauf nous ;) Les prix ici défient toute concurrence, tu choisi ton tissus, ton modèle et tu peux récupérer le produit fini 2 jours après. La nourriture ici est excellente, ce qui ne gâche rien au charme de la ville.

Le pont couvert japonnais:

A la nuit tombée, Hoi an s’éclaire de milliers de lampions. Tu peux acheter une bougie flottante et la laisser voguer sur la rivière après avoir fait un vœu. C’est magique, si tu arrives à faire abstraction des vendeuses de bougie qui te harcèlent tout le long de la rivière.

 On trouve également beaucoup de galeries d'art.

C’est donc le troisième jour que le soleil a enfin fini par se faire un chemin a travers l’épaisse couche de nuage. Nos yeux ont eu du mal à s’habituer a cette clarté soudaine, tellement habitués a la grisaille depuis que nous sommes arrivés au Vietnam. On en profite pour aller à la plage en vélo. Wouaw ! On dirait qu’on est en vacances non ? Au programme, transat, bière fraîche et baignade dans les vagues.

Le lendemain rebelote, on y retourne!

Nous irons manger de délicieux ban xeo au café des amis, tenu par un Vietnamien fan de Brassens. Il nous fera écouter toutes sortes de reprises de l'artiste, notamment la mauvaise réputation en Créole... plutôt surprenant ;)

Cherchez l'intrus...

Les ban xeo.. mmmmiam. C'est une crêpe a base de farine de riz et de curcuma farcie au porc, aux crevettes et aux pousses de soja.

Le marché:

Stand de nouilles fraiches:

Impose ton style!

J'ai testé pour vous la coupe de cheveux au Vietnam... A ne jamais renouveler! c'est un peu comme de vouloir se faire épiler en Thailande, c'est un acte kamikaze. D'abord, j'arrive au salon un jour de pluie ( petit détail qui a son importance pour vous imaginer l'état de ma crinière). L'idée etait de simplement couper les pointes beaucoup trop abîmées. Déjà un peu dur de se faire comprendre, je lui montre 3 cm avec mes doigts et elle comprend que je veux couper court court.... On part sur de mauvaises bases! une fois installée sur le fauteuil, elle s'apprete a couper mon crin de cheval A SEC !!! Elle a pas l'air de comprendre que je n'ai pas des cheveux d'asiat et que si tu ne les mouilles pas avant de couper, on court a la catastrophe. Elle fini par m'emmener dans sa cuisine pour me faire le shampoing ( cherchez l'erreur), sauf qu'elle a presque plus de shampoing et que du coup, quand elle essaye de me faire un massage du cuir chevelu, ben ca accroche et ça fait mal! Elle ne seront ensuite pas de trop de 2 pour me démêler les tifs, bien sur, elle n'avais pas d' apres shampoing! Mais le pire reste a venir, elle me coupe donc les cheveux a la maniere Edouard aux mains d'argents, en  mode grand n'importe quoi, un ptit coup par ci, un ptit coup par la, je fini par lui dire d'arreter quand elle veut s'attaquer a ma frange. Elle me sechera enfin la moitié de la tête et puis j'entends : FINISH ! ok, je ne demanderai pas mon reste, j'ai juste envie de partir en courant, elle me propose de me montrer l'arriere avec un miroir : NOOOOOOOON surtout pas, je ne veux pas voir ... Conclusion : ne JAMAIS se faire couper les cheveux dans un salon vietnamien qui propose épilation, massage, et nems a la crevettes!

Oulala, nous avons du retard à rattraper ! Nous vous avons laissé au Cambodge… Nous quittons donc ce magnifique pays le 16 mars et entamons notre marathon pour rejoindre le sud de la Thaïlande. Deux jours dans les transports, un vrai cauchemar. Premier bus Siem rep/ Bangkok durée 12 heures, avec en prime le passage de la frontière ou tu dois sortir du bus, marcher avec ton ENORME sac a dos, faire la queue pendant une heure coté Cambodge pour faire tamponner ton passeport… puis une heure coté Thaïlande pour obtenir ton exemption de visa de 15 jours. Le tout sous 40 degrés avec la fatigue qui nous met sur les nerfs… L’organisation est complètement anarchique… On doit changer plusieurs fois de bus, car tout le monde n’a pas la même destination finale. On se fait coller une pastille sur le torse pour nous identifier. Il y a donc le groupe des pastilles  carrés rouges il y a également des pastilles jaunes et certains on même une pastille avec un numéro dedans ! Nous on fait partit du crew des pastilles rouges. On ne comprend pas grand-chose à ce qui arrive. Le ‘passeur’ parle très mal anglais, du coup, tout le monde se regarde du coin de la pastille pour retrouver son ‘clan’ et ainsi ne pas se tromper de bus. Nous comptions enchainer en arrivant a Bangkok en prenant un train de nuit mais s’en est trop pour nous. On décide de s’arrêter dormir et de reprendre les festivités demain. Ca nous fait tout bizarre de se retrouver à Bangkok après l’avoir quitté il y a deux mois. Ca a un petit gout de fin de voyage qui nous donne un peu la nausée… mais reprenons nous, il nous reste encore 3 semaines et on compte bien en profiter. Le lendemain, nous nous rendons a la gare routière pour prendre un bus direction Krabi… malheureusement, le bus est complet, nous serons donc obligés d’aller a Surat thani puis ensuite reprendre un bus direction Krabi..... Bah, plus on prend de bus plus on rit non ? Il n’y a pas un dicton qui dit ca ???

On arrive donc a destination à 20 heures, lessivé. C’était ‘normalement’ notre dernier si long trajet en bus. Voila bien quelque chose qui ne nous manquera pas !

Krabi est une ville côtière du sud de la Thaïlande. Entourée pas des rochers karstiques et de jolies petites iles. C’est donc la ville qui marque le début du farniente, le VRAI.

 La première journée, nous louons un scooter pour se rendre sur les plages alentours.

Le deuxième jour, nous ferons une petite excursion a la journée pour visiter les quelques iles non loin de Krabi, qui dit excursion dit touristes a gogo, les lagons aux eaux transparentes prennent parfois des airs de piscine municipale. Et les groupes de chinois aux gilets oranges fluo investissent les lieux.

Mouais, je sais, ça fait râler...

 Chicken island:

Les coraux ne sont pas tip top par ici, par contre les eaux sont poisonneuses, c'est le moins que l'on puisse dire...

A bientot.

Réveil en plein milieu du parc Pingvellir. La tempête s'est calmée, on a même plutôt bien dormis. Nous sommes dans ce que l'on appelle ici le cercle d'or, autrement dit, les merveilles de l'islande. Les trois sites les plus connus et les plus ''grandioses'' a seulement une heure de route les uns des autres. Ce cercle d'or compte le parc Pingvellir, les chutes d'eau de gulfoss et les fumerolles du parc geysir. Voila donc notre programme du jour avec en option le SOLEIL ! chose plutôt rare ici.

Le parc Pingvellir:

Cette fissure est le résultat des mouvements des plaques tectoniques qui séparent le continent eurasien et nord américain.

Le parc Geysir:

 Les chutes de Gulfoss:

On en prend plein les yeux, on fait chauffer nos appareils photo. Sur le chemin qui nous mène a la cote, les paysages sont de plus en plus grandioses. Falaises escarpées, cascades, volcans, la nature est extrême ici, brute. La neige, les couleurs lui donne un coté hostile et surréaliste.

On the way to south:

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Les chutes d'eau de Seljalandsfoss:

La cascade est entourée d'un champ de glace et de stalactites qui scintillent au soleil mais qui nous rappelle a l'ordre des que l'on tente de s'y aventurer. VERY SLIPPERY!

Les environs de Dyrholaey:

 Un joli coucher de soleil...

Cette journée sera certainement la plus belle du voyage. Le facteur météo n'étant pas négligeable. Admirer les chutes de Gulfoss sous un soleil éclatant ou le visage fouetté par une pluie de grêlons, ça ne laisse sensiblement pas le même souvenir!

Qu'esperer de plus pour clôturer une si belle journée? une petite aurore boréale tiens! Bingo, il suffisait de demander. Plein d'espoir, on s'est mis en mode chasseur d'aurores. Garés loin d'une ville et de sa pollution lumineuse (en même temps ici il n'y a pas beaucoup de ville...). Une dizaine de couche enfilées sur le dos, des semelles chauffantes au pied, deux paires de gants et c'est partit! On s'installe le trépied en direction du nord, le temps de faire quelques réglages. Le ciel est entièrement dégagé, c'est une .... pour apercevoir les aurores. Il faut savoir qu'en fonction de son intensité, l'aurore sera plus ou moins visible a l'oeil nu.

En faisant un premier test sur le ciel étoilé, surprise, une lueur verte se dessine sur l'écran de mon appareil!

PIIIIERRE UNE AURORE!!!!!!!

Nous passerons plus de deux heures dans le froid a admirer le phénomène qui pour être honnête a été d'intensité un peu faiblarde. La lune était pleine ce soir la, le ciel était donc un peu trop éclairé pour nous permettre de voir l'aurore dans toute sa splendeur. Ce que l'on voit vraiment s'aparente a de légers nuages parcourant le ciel tout en se déplaçant plus ou moins vite. Elle n'a été intense que quelques secondes a peine, mais assez pour nous faire palpiter le coeur!

C'était donc une journée bien remplie. Il est une heure du matin, on va se coucher.

Sapa, la ville dont on ne part pas…. Nous n’avions pas considéré le fait que nous étions en plein têt Holiday (vacances du jour de l’an chinois) , nous avons donc attendu le dernier moment pour réserver notre train de retour. Terrible erreur ! Tous les trains sont complets, les bus également, rien avant 3 jours… La fille de l’office du tourisme finit par nous trouver une place dans le train de 6h du mat le lendemain, mais la gare se trouve a une heure de route de Sapa. Panique a bord, on doit quitter l’hôtel pour en trouver un autre a Lao Cai, ou se trouve la gare. Apres moultes obstacles on fini enfin par arriver a Lao Cai. On récupère nos billets pour le lendemain, surprise, on ne sera pas dans le même wagon… et en plus ils nous ont refilé des places en couchettes pour voyager la journée ?? Et puis pour pimenter le tout, Pierre doit changer de couchette en cours de route… Bon, si c’est le prix a payer pour ne pas rester bloqué ici une semaine… On galère un peu a trouver un hôtel et au final, après de nombreuses gesticulations et onomatopées en tout genres ( le gérant ne parle pas un mot d’anglais ) on fini par se faire comprendre. On aura quand même du aller jusqu'à dessiner des lit sur un morceau de papier en disant ‘ sleep’ ‘sleep’ . Bizarre pour un hôtel, il croyait que l’on venait chercher quoi ? C’est glauque ici mais ce n’est que pour une nuit, on se demandera même si ce n’était pas un hôtel de passes. Car à la place de la savonnette habituelle, ici il y avait une capote. Beurk. On s’emmitoufle dans nos duvets pour qu’aucune parcelle de notre corps ne touche les draps. Le lendemain, réveil aux aurores, ca tombe bien, on ne comptait pas se prélasser dans ce lit. On investit nos cabines dans le train, 6 couchettes dans un espace ultra restreint, et on tire le gros lot, la couchette du haut, celle ou tu dois escalader sur la tronche des gens du dessous pour pouvoir y accéder. En plus, c’est tellement exigu que tu ne peux pas te mettre en position assise. Pour les première heures, ce n’est pas un problème, vu que je me rendors illico, mais pour la suite du trajet, c’est plutôt bizarre de voyager allongé en pleine journée. Et puis 10 heures à regarder un plafond ca fait long !

Quelques paysages pendant le trajet. En ce moment dans les plaines, c'est la pleine saison de repiquage du riz, tous le monde travaille dans les champs, a labourer avec les buffalo et planter le riz pousse par pousse. Un travail titanesque! Ce sont les femmes qui plantent le riz.

Pierre lui, fait la teuf dans son wagon, des jeunes viêt l’on rejoint, ils sont tous compressés dans le couloir et mangent des gâteaux… ca va plutôt pas mal pour lui, pendant que moi je matte le plafond. Je le soupsonne meme de se faire brancher... Ici, pas d’interdiction de fumer dans le train, et c’est plutôt désagréable.

On fini ENFIN par arriver a Hanoi bip bip en fin d’après midi.

Le lendemain c’est l’anniversaire de Pierre donc on se paye le luxe d’une petite croisière sur la baie d’Halong. Départ prévu le lendemain depuis notre hôtel. La baie de Hạ Long est une étendue d'eau d'environ 1 500 km2 située au nord du Viet nam, dans le golfe de Tonkin, à proximité de la Chine et à 170 km à l'est de Hanoi. Elle est longée par une cote de 120 km. Son paysage est marqué par les 1 969 îles karstiques qui ont valu au site d'être inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1994.

Apres 3h30 de bus, on arrive à Halong city, une ville plutôt affreuse. On est un groupe de 13 personnes (Anglais, américains, Espagnol, Israéliens, Vietnamiens et Australiens) et on embarque a bord du Christina Cruise notre bateau de croisière, pour deux jours. La chambre est plutôt pas mal. Nous n'avons malheureusement pas pensé a prendre des photos du bateau de l'extérieur.

Le premier jour, nous irons visiter une immense cave dans la baie… on ne supporte plus les caves avec Pierre, mais bon, ca fait partit du tour. Et puis ici, ils ont la manie d'éclairer les caves facon discotheque.

Nous ferons ensuite du kayak dans la baie, pas de photos a l'appui, trop peur de mouiller mon appareil! Ci dessous, un village flottant, des pecheurs y vivent a l'anne avec leur famille.

Petit cours de confection de nems:

Le soir petite partie de pêche aux calamars, Nous en remonterons un chacun, enfin….. Moi, sous le coup de l’excitation, quand j’ai sentit la touche, j’ai remonté si vite, que le calamar s’est envolé, mais bon, devant ma déception, Pierre m’a dit, tu sais Pauline, ca compte quand même… ;) Pendant ce temps, le crew du bateau s’égosille au Karaoké, les vietnamiens en raffolent, un vrai sport national par ici. Les Anglais et Australiens eux, se bourrent la gueule au bar et font des concours de pompe et de bras de fer, les gros beaufs quoi ! D’ailleurs, le lendemain, ils auront une telle gueule de bois, qu’ils n’émergeront que tard dans la matinée, au moment de débarquer du bateau… autant dire qu’ils ont raté le meilleur !

Les lumieres des bateaux sur la baie d'Halong:

Le lendemain, on se lèvera a 5h30 pour voir le levé du soleil, rien d'exeptionnel, le ciel est trop couvert... on se recouche. Nous naviguerons ensuite la baie durant trois heures et malgres le temps grisâtre, les paysages sont magnifiques, non sans nous rappeler les Philippines

Point de vue depuis Tito island:

Celle la c'est pour maman qui râle de pas voir assez ma tronche ;)

Gros bisous a tous et a bientot.

 Petit flash back a  Chiang Mai en Thailande, on a recu nos photos, MERCI Stephane.

Le lendemain, la tempête s'est enfin arrêtée, tant mieux, aujourd'hui au programme, la lagune glacière de Jokulsarlon. LA vedette des cartes postales ici en Islande.

Le glacier se déverse dans l'océan, des icebergs dérivent au grès des courants, s'échouent sur la plage de galets noirs, nous offrant un spectacle surréaliste.

Certains morceaux de glace sont complètement translucides, d'autres sont blanc ou bleu glacial, un contraste saisissant sur le sable noir.

Après la reine des neiges, le seigneur des icebergs.

Nous roulerons ensuite jusqu'a la ville d'Hofn, ça faisait longtemps que l'on avait pas traversé une ville. Ici, rien d'extraordinaire, enfin si, une piscine d'eau chaude, les islandais en raffolent, les jaccuzzis ici sont au islandais ce que les saunas sont au norvégiens, un vrai mode de vie! ce qui nous intéresse le plus au final, c'est l'idée de prendre une bonne douche CHAUDE ! Après cette petite parenthèse et ce détour de plus de deux heure pour une douche... oui oui, deux heures... La météo nous rattrape c'est sous une tempête de neige que nous rebrousserons chemin .

C’est donc sur la plage de leur Resort, que nous retrouvons Tony et Edith, en mode touristes, Edith une fleur dans les cheveux, tout bronz…. Euh… cramés. Ca sent les vacances ! Aussitôt arrivés, ils partent visiter leur nouvelle chambre. Il faut dire qu’ils viennent tout juste de quitter une suite de luxe à Phuket, avec piscine privée et tout le tralala. Du coup ils sont un peu en deuil. Ici ca reste du grand standing, mais plus en mode robinson. En même temps, en voyant la vue de leur balcon, ils ne sont pas à plaindre ! Apres un petit tour du proprio, histoire de nous faire bien râler ! On s’est même posé la question de savoir si on n’allait pas dormir sur leur terrasse, qui a peu de chose pres doit faire la taille de notre chambre a Tonsai ;)

La vue de leur chambre...

On décide de se la jouer un peu guide touristique avec Pierre. Comment faire basculer des vacances tranquilles en amoureux en un remake de survivor… Pas difficile, il suffit simplement de choisir Pierre et Pauline comme guide ;) . Il faut dire que ca fait un an et demi que l’on ne cesse de crapahuter a droite ou a gauche. L’effort ne nous fait plus peur…

On essaye de les convertir aux joies du snorkelling, l’eau ici est incroyablement transparente, un vrai régal. Mais c’est ici que tout commence à basculer…

13h30 : Edith se plante non pas une, ni deux, mais bien trois aiguilles d’oursin sous le pied. Apres avoir craint l’amputation, ou la réaction allergique foudroyante entrainant une mort immédiate: ‘ JE VOUS DIS QUE MON PIED GONFLE !!!!!!!’ elle fini par bien vouloir nous croire quand au fait qu’elle y survivra…

Déjà, les premières impressions de l’arrivée commencent à se transformer, on est passé du : ‘ dommage que l’on vous ai rejoint si tard sur Phi Phi…’ a  ‘ Et bien heureusement que l’on a que deux jour à passer ici !

On décide ensuite de les emmener voir le coucher du soleil sur les hauteurs de l’ile, ce qui implique une marche dans la jungle (30 min de montée jusqu’au view point, puis 30 min de descente).

17h30 : Edith se fait piquer par une ‘araignée suceuse de sang’ alors qu’elle reprenait son souffle sur un caillou. Elle se sent affaiblie par une telle perte d’hémoglobine (0.0000000001 microlitre) mais elle reprendra quand même la marche avec courage ;)

17h45 : C’est maintenant les singes qui deviennent menaçant en sautant d’arbres en arbres juste au dessus de nos têtes. Il faut s’en méfier de ces bêtes la ! Je prends un bâton au sol au cas où… Du coup  ca fait flipper Edith a mort, qui voit sa dernière heure arriver.

Nous arrivons finalement au point de vue, sains et saufs et profitons du coucher de soleil en sirotant un Watermelon shake.

Nous mangerons ensuite tous les quatre à Tonsai et finirons la soirée dans un bar sympa.

23h : il est temps de se séparer, on rentre chez nous a pied, eux en bateau, il fait nuit, Edith n’est pas rassurée… Et s’ils se faisaient kidnapper par le chauffeur du bateau ?

Le lendemain, cap sur monkey beach, Edith n’est pas encore remise de la marche d’hier, elle a des ampoules plein les pieds. Ce n’est pas grave, c’est de ses bras dont elle aura besoin pour ramer sur le canoë ! Apres 20 min d’effort et une heure de farniente sur la plage, on se rend à long beach pour aller voir les requins. Ne prenons aucun risque, Edith est interdite de snorkelling, manquerai plus qu’elle se fasse croquer !

En rythme!

Un homme a la mer!

Le temps passe trop vite, surtout quand on est en vacances. Ces deux jours passés ensemble touchent a leur fin, c’était bien trop court ! Pour nous en tout cas ;) Je pense que malgres toutes ces mésaventures, Edith s’est quand même régalée, en ce qui concerne Tony, on en doute pas ! Ce n’est qu’un au revoir, on se dit a dans quelques semaines, dans un endroit moins exotique certes, mais bien moins dangereux… C’était un vrai plaisir de vous voir sur Phi Phi. Vous z'etes beaux les amoureux !

On te taquine Edith, mais tu nous a donné carte blanche pour le récit de tes aventures ;) Tu es une bonne apprentie aventuriere quand meme !

A bientot